Publié dans Société

Lutte contre la violence - Un centre de prise en charge pour la Région de Boeny 

Publié le lundi, 11 août 2025

Un centre de prise en charge pour les femmes victimes de violences. Le ministère de la Population et de la Solidarité nationale, en tant que premier responsable du bien-être de la population, mise sur la promotion des droits des personnes vulnérables, en particulier les femmes, ainsi que le renforcement des priorités du Gouvernement en matière de développement du capital humain. Dans ce cadre, le centre de prise en charge pour les personnes  victimes de violences dans la ville de Mahajanga, Région de Boeny, a été inauguré hier.

 

Selon la ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Aurélie Razafinjato, ce centre vient renforcer les actions en marge de la lutte contre la violence dans le pays, comme le centre Vonjy en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la Maison digitale avec le partenariat d'Orange Solidarité Madagascar. 

Cet établissement est ouvert à tous ceux qui sont victimes de violences, spécifiquement les femmes, les personnes handicapées ainsi que les gens âgés. Aussi, une formation y est dispensée régulièrement. Hormis la création de ce centre de prise en charge ainsi que la sensibilisation et l’orientation des victimes, l’accompagnement des femmes est crucial dans ce combat. « L’autonomie financière des femmes est très importante afin de diminuer les violences, notamment aux foyers », dixit la ministre. Une des raisons pour laquelle le Gouvernement, avec ses partenaires, investissent dans des projets élaborés par les associations de femmes. Dans la Région 

de Boeny, une contribution financière à hauteur de 23.800.000 ariary a été versée au compte de 12 organisations de femmes souhaitant mettre en œuvre des projets afin de promouvoir leur indépendance financière. Les projets sélectionnés sont axés sur l'artisanat dont la couture et le tricot, la cuisine et la transformation des fruits. La remise de ces chèques a été assistée par la ministre de la Population, accompagnée des députés élus à Mahajanga I, ainsi que des autorités civiles et militaires de la Région de Boeny.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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