Publié dans Société

Vente des « Mentions » au baccalauréat - Plusieurs personnes poursuivies en justice

Publié le mardi, 12 août 2025

Le baccalauréat s’avère être un terrain privilégié des escrocs. Après les fraudes notamment liées à la vente des soi-disant sujets d'examen, les charlatans sont toujours à la recherche de nouvelles idées pour tromper les jeunes. 

 

Dernièrement, un groupe de personnes vend des « Mentions » du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Selon une information, 200.000 ariary est la somme à payer pour une mention « Assez bien », un million d’ariary pour une mention « Bien » et deux 2 millions d’ariary pour une mention « Très bien ».

 

Face à cette situation, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a haussé le ton. Il affirme que la vente des « Mentions » du baccalauréat est un acte de déstabilisation. Plusieurs comptes ou groupes Facebook qui prétendent vendre ces mentions sont poursuivis en Justice. « Il n'y a pas de vente de mentions au baccalauréat. Les candidats sont jugés en fonction de leur qualité de travail durant les épreuves », indique le ministère. 

 

Tous les centres de correction pour les épreuves du baccalauréat sont également surveillés de près, à part la mise en place des caméras de surveillance. Une cinquantaine de personnes ont été prises en flagrant délit de violation du règlement à cet examen. Certains ont remplacé des candidats tandis que d’autres ont vendu des sujets. Bientôt, ils comparaîtront devant la Justice. 

 

Des personnes malveillantes arnaquent les jeunes, et beaucoup d’entre ces derniers sont aussi tombés dans leurs pièges. D’ailleurs, plusieurs filières ou établissements supérieures exigent les « Mentions » comme critère de sélection d'entrée en première année.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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