Publié dans Société

Emploi fictif à Maurice - Un arnaqueur soutire 5 millions d'ariary à sa victime

Publié le mercredi, 13 août 2025

Rapace et sans scrupule ! C'est ce qu'on puisse qualifier de cet homme qui a empoché des millions de façon malhonnête à Antalaha. Car il a fallu que l'une des victimes de cet arnaqueur supposé, puisqu'il s'en est agi un, a déposé une plainte contre le concerné le 7 août dernier, pour que l'affaire éclate au grand jour. Les faits.

Le suspect a promis un emploi à l'île Maurice à la victime, moyennant bien sûr un "droit", si l'on peut le dire comme ça, soit la bagatelle de 5 millions ariary. Et pour mieux endormir encore la méfiance de son interlocuteur naïf, le suspect lui parle d'une société d'embauche, soit sa prétendue antenne dans l'île voisine, et avec laquelle ce dernier est censé collaborer dans le recrutement d'employés malagasy, depuis la Grande île.

 

Mais en réalité, il ne s'agissait que d'une fausse promesse car du travail évoqué, il n'y avait que du vent. La seule situation qui est vraie, c'est que ce n'était qu'un sale moyen pour l'escroc de soutirer cette somme à la victime. 

Puisqu'on a affaire à un arnaqueur, le plaignant dans l'affaire n'est pas le seul à être tombé dans le piège. On laisse imaginer alors le fonds en jeu et brassé par le suspect. En cause, une fois que ce dernier empoche l'argent de ses victimes dupes, il fait simplement le large, et reste obstinément injoignable.

Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que la Police a été déjà sur ses talons. Enfin, le 12 août dernier, elle a mis fin aux agissements du quidam qui fut attrapé à un moment où il l'attendait le moins. Lors de son arrestation, la Police n'a plus trouvé qu'une somme de 2 millions ariary, 5 téléphones, et un tas de documents, lesquels devaient servir à ses arnaques. Après l'enquête préliminaire, l'auteur des faits sera bientôt déféré au Parquet.

 

Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff