Publié dans Société

Antananarivo - Une moyenne de 4 séismes par jour

Publié le mardi, 19 août 2025

Le tremblement de terre est un phénomène courant dans la Capitale. Chaque jour, l’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (IOGA) enregistre 4 séismes de magnitude généralement faible à modérée. Cependant, seules quelques secousses sont ressenties par l’humain, selon le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC). Cela s’explique par leur profondeur. « On ressent des secousses même si les séismes sont très superficiels, localisés à seulement 3 à 4 km de profondeur », indique-t-on.

 

En tant que premier responsable dans la gestion des risques et des catastrophes, le BNGRC se concentre sur la sensibilisation des habitants et une collaboration avec les spécialistes afin de diminuer les impacts sur la population. D’ailleurs, les séismes du 7 août dernier ont provoqué une panique généralisée. Ce jour-là, deux séismes d’une magnitude respectivement de 3,7 et de 2,8 sur l’échelle de Richter se sont produits à Antananarivo. 

Selon les chercheurs, Madagascar subit régulièrement des séismes de moyenne magnitude et présente de nombreuses failles. Ces structures géologiques résultent de fractures de l’écorce terrestre. D'après les données historiques, depuis 1900, Madagascar a connu 121 séismes d’une magnitude pouvant atteindre 5,7 sur l’échelle de Richter.

Madagascar est une île qui se trouve dans une zone géologiquement complexe. Le continent africain se fractionne le long du grand Rift, avec une séparation entre deux grandes plaques tectoniques : la plaque africaine et la plaque somalienne qui s’éloignent de quelques millimètres par an. Cette configuration géologique explique la situation de Madagascar. Toutefois, la Grande île n’est pas une zone à forte activité sismique.

 

Recueillis par A.R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff