Publié dans Société

Mort suspecte au Venus des 67Ha Sud - Les gérants retrouvés sans vie dans leur hôtel

Publié le lundi, 15 septembre 2025
Le Venus demeure un lieu emblématique du quartier malgré le drame Le Venus demeure un lieu emblématique du quartier malgré le drame

Stupeur et consternation, hier à la mi-journée, dans le quartier des 67Ha Sud. L’hôtel-restaurant Le Venus, établissement bien connu des riverains, s’est transformé en scène macabre. A l’intérieur, les deux gérants, un couple d’origine chinoise, ont été retrouvés sans vie, allongés côte à côte sur un lit.

 

Les victimes, identifiées comme C. H. S. Antoine (63 ans) et C. (64 ans), tous deux natifs de Toamasina, formaient un duo inséparable à la tête de cet établissement réputé. Mais hier, c’est dans un silence pesant et une atmosphère de putréfaction que les autorités ont pénétré dans le local fermé depuis plusieurs jours.

 

C’est une amie du couple, R. I., domiciliée à Ambohimanarina, qui a donné l’alerte. Inquiète de leur silence et troublée par la fermeture soudaine du restaurant, affichant depuis le 11 septembre la mention « Congé annuel », elle s’est résolue à se rendre au commissariat du 7ᵉ Arrondissement. Ses soupçons se sont confirmés lorsqu’une odeur nauséabonde a commencé à s’échapper du bâtiment, alerte rapidement partagée par les voisins.

 

La Police, accompagnée du président de Fokontany, s’est alors rendue sur place. A l’ouverture des lieux, la découverte a glacé les enquêteurs : les deux corps, déjà en état de décomposition avancée, reposaient sur un lit, en position ventrale. Une mort dont les circonstances demeurent pour l’instant un mystère.

 

Hier soir, les dépouilles ont été transportées à la morgue de l’HJRA par le BMH. Quant à l’enquête, elle ne fait que commencer. Meurtre, suicide, ou décès accidentel ? Les hypothèses restent ouvertes. « Il est encore trop tôt pour se prononcer », confient les enquêteurs. Difficile, en effet, de déterminer les causes exactes tant la dégradation des corps brouille les premiers indices.

 

En attendant des analyses plus approfondies, une chape de mystère et de rumeur s’est déjà abattue sur le quartier. Les riverains, choqués, peinent à croire à la disparition soudaine de ce couple qui avait marqué la vie de leur communauté.

 

Jusqu’à hier soir, aucun proche ne s’était encore présenté à la morgue. Le dossier est désormais entre les mains de la brigade criminelle qui s’efforcera de lever le voile sur ce drame qui secoue le Venus et tout le quartier des 67Ha Sud.

 

Franck R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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