Publié dans Société

Mort suspecte au Venus des 67Ha Sud - Les gérants inhumés à Anjanahary

Publié le vendredi, 19 septembre 2025
Les obsèques des gérants du Venus à Anjanahary se sont déroulées dans un cadre strictement familial Les obsèques des gérants du Venus à Anjanahary se sont déroulées dans un cadre strictement familial Photo d'illustration/ Crédit : Meta

L’émotion reste vive après la découverte, en début de semaine, des corps sans vie des deux gérants de l’hôtel Le Venus, situé aux 67Ha Sud. Les victimes, frère et sœur d’origine chinoise mais de nationalité malagasy, sont identifiées comme C. H. S. Antoine (63 ans) et sa sœur C. (64 ans), tous deux natifs de Toamasina.

Après l’autopsie pratiquée à la morgue de l’HJRA, les proches des défunts, venus spécialement de Toamasina, ont procédé à leur inhumation mercredi dernier au cimetière d’Anjanahary. La cérémonie funéraire s’est tenue dans la plus stricte intimité familiale.

Une enquête encore floue

Chargée des investigations, la Brigade criminelle (BC) reste pour l’heure très discrète sur les causes exactes du décès. Si certaines sources privilégient la piste criminelle, aucune confirmation officielle n’a été donnée. La forte décomposition des corps – retrouvés allongés côte à côte sur un lit – complique la recherche d’éventuelles traces de blessures. « Nous sommes encore dans la phase de collecte d’indices et d’éléments pouvant déterminer la véritable cause de la mort », a indiqué une source policière à Anosy.

Une alerte donnée par une proche

C’est une amie du duo, R. I. La, domiciliée à Ambohimanarina, qui a donné l’alerte. Inquiète du silence inhabituel des gérants et de la fermeture du restaurant, signalée depuis le 11 septembre par une pancarte « Congé annuel », elle s’était rendue au commissariat du 7ᵉ Arrondissement. Ses soupçons se sont confirmés lorsqu’une odeur pestilentielle a commencé à s’échapper de l’établissement, ce qui a également alerté le voisinage.

L’affaire reste pour l’instant entourée de mystère, en attendant les conclusions de l’enquête.

F.R

 

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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