Publié dans Société

Enseignement technique - Une vingtaine de projets concrets pour la digitalisation

Publié le vendredi, 19 septembre 2025
D’après la ministre de tutelle, la digitalisation n’est pas un luxe, mais une nécessité pour renforcer la compétitivité de Madagascar, créer des emplois et réduire les inégalités d’accès à la formation D’après la ministre de tutelle, la digitalisation n’est pas un luxe, mais une nécessité pour renforcer la compétitivité de Madagascar, créer des emplois et réduire les inégalités d’accès à la formation

« La digitalisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) n’est pas seulement une réforme technique. Il s’agit également d’un projet de société qui touche directement notre jeunesse, nos familles et l’avenir de Madagascar ». La ministre de tutelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, l’a précisé lors de l’atelier de validation nationale de la stratégie de digitalisation du système de l’ETFP, hier au Carlton, Anosy. Ce programme ambitionne de faire face à un déficit de 40.000 techniciens digitaux d’ici 2028. Ceci à travers la formation annuelle de 6.000 techniciens pendant 3 ans.

Concrètement, le programme se décline sur des projets concrets et dispose des équipements de base pour démarrer la digitalisation de l’enseignement technique. Parmi les projets figure l’élaboration d’un référentiel de formation et de texte, avec des infrastructures normalisées et des équipements pour le ministère, les Directions régionales et les établissements. A cela s’ajoute le système intégré au METFP, notamment la base de données sur les formations et le numérique à Madagascar. Le système abrite les ressources éducatives libres telles que des documents digitalisés, accessibles à tous ceux qui ont un  téléphone Android. Cela inclut également les équipements des enseignants, formateurs et élèves. Aussi, l’inclusion numérique, incluant la formation des enseignants, permettra de développer les compétences de tous.

En tout, la stratégie compte 20 projets et 87 activités, suivis par 75 indicateurs de résultats. Cela va de la création de filières numériques dans nos établissements, à la mise en place d’outils digitaux pour la gestion des examens, jusqu’au développement de plateformes d’e-learning, accessibles partout. Outre la réduction de la fracture numérique et l’amélioration du niveau des élèves, ce programme de digitalisation permettra à ces derniers de consulter les filières de l’ETFP et leurs débouchés, sans se déplacer pour demander des renseignements y afférents auprès des établissements, à en croire la ministre de tutelle. Celle-ci n’a pas manqué de lancer un appel de soutien aux partenaires techniques et financiers. Certains d’entre eux se sont déjà manifestés, à l’exemple de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Ensemble, avec la contribution des partenaires techniques et financiers (PTF) et l’engagement de l’Etat, nous pouvons transformer cette vision en résultats concrets et offrir de nouvelles perspectives à notre pays », conclut le numéro Un du METFP.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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