Publié dans Société

Terrain à Laniera - Les vrais propriétaires sortent de leur silence

Publié le vendredi, 19 septembre 2025
Les propriétaires du terrain à Laniera brisent le silence Les propriétaires du terrain à Laniera brisent le silence

Les affaires foncières à Laniera-Tsarasaotra alimentent, depuis plusieurs semaines, de vives discussions au sein de la communauté locale. Depuis quelque temps, un groupe de personnes a relayé des publications sur les réseaux sociaux et les médias concernant ce terrain. Des déclarations qui ont semé la confusion au sein de la population et suscité de vives tensions entre les riverains. Face à cette situation, les vrais propriétaires ont décidé de briser le silence et ont donné leur version. Hier, ils ont fait une déclaration officielle à la presse. Il s’agit des héritiers de Razafimanantsoa, Rakotondravao et Rafalimanana.

 

A travers leur intervention, les descendants entendent non seulement rétablir la vérité historique et juridique, mais également lancer un appel à la vigilance afin que la population ne soit pas induite en erreur par des informations inexactes circulant sur les réseaux sociaux ou à des manipulations. Selon leur explication, le terrain en question était initialement enregistré sous le titre n° 2838. « Il a été acheté par nos ancêtres auprès de la Compagnie coloniale de Madagascar en 1957. Après son enregistrement officiel auprès du service des domaines, ce terrain a pris le titre n° 1599-H, sous l’appellation Anosilava », indique t-on.

 

Le 5 juin 1973, l’Etat a procédé à l’expropriation d’une partie de ce terrain pour cause d'utilité publique. D'une superficie de 168 hectares, le domaine Anosilava a été concerné par ce projet. Cependant, l’Etat n’a pas appliqué les dispositions de cette expropriation. Afin de revendiquer leur droit, les héritiers de Razafimanantsoa, Rakotondravao et Rafalimanana ont saisi la Justice afin de demander la restitution de leurs terres. La décision du Tribunal leur a donné raison. L’intégralité du terrain a été restituée légalement aux héritiers, confirmant ainsi leur statut de propriétaires légitimes.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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