Publié dans Société

Contexte de crise - Les émotions négatives submergent...              

Publié le mercredi, 01 octobre 2025

Tout est hors de contrôle! Que faire à cette situation chaotique ? Comment cela va se terminer? Où irons-nous? Comment va- t-on survivre? Bon nombre de citadins se posent ces questions depuis le 25 septembre dernier. Des questions dont la plupart restent sans réponse, avec l’évolution des manifestations ces derniers jours. Une des raisons pour laquelle les fortes émotions submergent notamment les citadins, envahis par la peur, l’angoisse, la colère, la rage, la  haine, la tristesse ou encore la dépression, le regret, l’humiliation et autres. 

 

« Je suis anéantie. J’ai perdu en une nuit tout ce que j’ai construit pendant une dizaine d’années, à cause des pillages ». Cette émotion négative d’un entrepreneur est partagée par d’autres personnes depuis le jeudi noir de la semaine dernière. Certains ressentent toutefois de la joie et de la satisfaction, en sachant profiter de cette situation chaotique. Mais les émotions négatives atteignent la majorité des personnes, au point d’entraîner des détresses psychologiques et même des maladies. Pourtant, tout le monde n’a pas les moyens de bénéficier d’un accompagnement psychologique, malgré les fortes demandes. 

« Pour alléger, voire se libérer de ces émotions destructrices, l’on devrait d’abord en parler avec nos amis ou proches. Il faudrait également se déconnecter petit à petit des informations engendrant la peur et la déprime, c’est- à- dire passer moins de temps à suivre les « live » des manifestations. Ce message est surtout adressé aux personnes vulnérables, notamment les enfants et les aînés », conseille une psychologue. D’un autre côté, il faudrait privilégier les activités qui nous procurent du bien, à l’exemple de la lecture, la musique ou autres alternatives, d’après toujours notre interlocutrice.

 

P.R.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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