Publié dans Société

Caisse nationale de prévoyance sociale - Le paiement des droits et prestations s’enchaîne !

Publié le mardi, 14 octobre 2025

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) dément les rumeurs véhiculées dernièrement sur les réseaux sociaux à propos d’un décaissement de plusieurs milliards d’ariary auprès de ladite institution. « Aucun décaissement ne peut être effectué hors cadre légal, vu que la Caisse nationale de prévoyance sociale est régie par des textes légaux. Toutes les décisions doivent être approuvées par le Conseil d’administration, composé par des représentants des employeurs, ceux des travailleurs et ceux de l’Etat », a-t-elle communiqué récemment.

D’ailleurs, la caisse rassure l’ensemble de ses membres que le paiement de tous les droits et prestations s’enchaîne actuellement, selon le calendrier habituel. Le paiement se fait sur plusieurs canaux, à l’exemple du virement bancaire ou par « mobile money » ou encore auprès des banques, des microfinances, etc.

Selon toujours le communiqué de la CNaPS, le fonds national de prévoyance a retrouvé sa stabilité depuis la fin 2023, suite au rétablissement de la confiance mutuelle entre les employeurs cotisants et la caisse. Ceci après plusieurs années de difficultés. Ce redressement résulte d’une gestion totalement transparente, d’un meilleur contrôle des dépenses de fonctionnement, ainsi que de l’absence de dépenses d’investissement sur les exercices 2023, 2024 et 2025. Aussi, la valorisation des placements financiers dans les différentes banques partenaires de la CNaPS à travers le pays a permis d’accroître la solidité du fonds. Ces résultats positifs ont permis d’offrir plusieurs avantages sociaux aux membres, notamment les allocations de fin d’année (« Solom-bodiakoho ») et les primes de fête (« Asaramanitra ») versées aux retraités. Dans tous les cas, la CNaPS se dit ouverte à toute vérification d’informations ou préoccupation, à travers ses services et ses membres du Conseil d’administration...

Recueillis par P.R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff