Nous avons déjà interpellé la Justice à ce sujet, mais nous lançons également un appel aux dirigeants, à commencer par le Chef de l’Etat, à considérer ce fait », s’exprime Njaka Andriantefiarinesy, président de l’Association des journalistes pour l’environnement (AJE). Mais il n’est pas le seul puisque de nombreux criminels environnementaux, dont des trafiquants de bois de rose, ont pu bénéficier de cette « libération de masse ».
Recrudescence des trafics illicites
Par ailleurs, l’AJE alerte sur la recrudescence des trafics illicite de ressources naturelles en cette période d’instabilité politique. Pourtant, les autorités compétentes ont été fermes sur la mise en œuvre de la politique de tolérance 0 face aux crimes environnementaux, ce qui a permis d’arrêter et d’emprisonner de nombreux criminels. « Qu’en est-il actuellement de l’application des lois ? », se demande l’AJE.
« Nous, journalistes spécialisés en environnement, collectons les informations, rapportent les faits, suivent de près l’évolution des enquêtes et l’application des peines. Normalement, les criminels doivent écoper de peines exemplaires (...) », ajoute notre interlocuteur. Quoi qu’il en soit, des mesures drastiques devraient être prises pour ces criminels libérés. Une décision que le Syndicat des magistrats de Madagascar qualifie d’évasion...
P.R.