Publié dans Société

Constructions illicites à Ankatso - Aucune exception ne sera faite

Publié le mardi, 04 novembre 2025

Zéro indulgence. Toute construction illégale au sein de la cité universitaire d’Ankatso sera démolie. La ville d’Antananarivo fait face actuellement à de grandes difficultés. Suite aux doléances émises par les étudiants de l’université d’Ambohitsaina, des opérations de démolition des constructions illicites autour du campus et ses environs ont été menées par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que les équipes de la Présidence de la Refondation, appuyées par l’unité militaire CAPSAT. Les travaux de démolition ont débuté samedi dernier et se poursuivent encore ce jour.

 

A part les infrastructures se trouvant dans l’enceinte du campus, plusieurs bâtiments ne respectant pas les normes de construction ont été détruits, entre autres des gargotes et épiceries . Hier, une équipe de la Municipalité de la ville, conduite par Mme le maire Harilala Ramanantsoa, est descendue sur le site d’Ankatso afin de constater et de contrôler les infrastructures illégales érigées dans la zone. 

 

Selon ses explications, les travaux de construction avaient déjà été suspendus depuis le mois de mars, mais ont repris récemment lors des dernières manifestations. Le maire a réaffirmé que tous les travaux ont été définitivement arrêtés et que les infrastructures bâties en violation de la loi seront démolies. Ces constructions représentent un danger public, notamment pour le bon fonctionnement d’un canal souterrain situé à proximité.L’assainissement sera poursuivi par l’expulsion des occupants illégaux de la cité universitaire d’Ankatso.



Du désordre 


De leur côté, quelques étudiants d'Ankatso se sont manifestés pour protester contre la démolition de ces infrastructures illicites. Actuellement, la ville d'Antananarivo est dans un état de délabrement total. Beaucoup profitent de la vulnérabilité au niveau de la CUA pour faire ce qui bon leur semble, notamment les commerçants. Du côté de Behoririka, Tsaralalàna et Analakely, les commerçants ambulants envahissent les rues. En fait, toutes les barrières métalliques pour gérer les commerçants ont disparu. Ces marchands exercent de nouveau dans sur la chaussée, tandis qu’une association représentant les gens issus des bas-quartiers de la capitale sème le désordre au centre-ville.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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