Publié dans Société

Katsepy - Le bilan du naufrage s’alourdit à 14 morts

Publié le mardi, 04 novembre 2025

Le drame maritime survenu au large de Katsepy, dans le District de Mitsinjo, Région de Boeny, continue de livrer des sinistres découvertes. Après les dix premiers corps retrouvés avant-hier à Antrema, le bilan s’est encore aggravé hier avec la récupération de quatre nouvelles dépouilles, portant désormais à quatorze le nombre total de victimes.

Selon les premières constatations, sept hommes et sept femmes figurent parmi les personnes repêchées. Trois d’entre elles seraient de nationalité somalienne, comme en témoignent deux passeports retrouvés sur les lieux. « Ces ressortissants somaliens étaient entrés légalement à Madagascar, via Antananarivo », a précisé une source proche de l’enquête.

Les nouveaux corps ont été localisés en mer, à plusieurs kilomètres les uns des autres. Hier matin, celui d’une femme d’une trentaine d’années, originaire d’Ambanja, a été découvert au large d’Ambanjabe. Les trois autres dépouilles ont été repêchées respectivement près de Maroala, Belinta et Grand Pavois, dans les environs de Mahajanga.

Les victimes présentaient toutes un état de décomposition avancée. D’après une source médicale, leur décès remonterait à plus de 48 heures. Les proches de la trentenaire retrouvée hier ont d’ailleurs confirmé qu’elle avait quitté son domicile vers 19 h, vendredi dernier.

Fait troublant : aucune des victimes ne portait de gilet de sauvetage. Une situation qui renforce la thèse selon laquelle ces passagers auraient tenté une traversée clandestine vers Mayotte, un itinéraire tristement connu, partant d’Ambanja, Nosy Be ou Mahajanga.

Sur place, le maire de Katsepy, son adjoint, le médecin inspecteur du District de Mitsinjo, des éléments de la Gendarmerie, ainsi que des responsables au niveau du Fokontany d’Antrema se sont rendus hier sur les lieux pour constater l’ampleur du drame et coordonner les opérations relatives à la récupération des corps.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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