Les membres de l’Union des internes de Madagascar (U.I.M) annonce la reprise de leur lutte. « Cette fois-ci, leur manifestation se déroule sous une forme plus ferme et pour une durée illimitée », indique le communiqué officiel. Les internes précisent qu’aucun acteur politique ne les influence. « Notre mouvement repose uniquement sur la justice et le désir de changement concret », a ajouté la source. Le protocole d’accord avec le ministère de la Santé publique reste incomplet. Selon l’U.I.M, malgré leurs efforts, aucun signe tangible n’a été observé de la part des autorités. « Les internes affirment avoir respecté leurs engagements, mais le suivi de la part du Gouvernement demeure insuffisant. Par conséquent, ils réclament des mesures concrètes et rapides, facilement réalisables, et dans l’intérêt du peuple malagasy », a expliqué un représentant de l’organisation. Leurs conditions de travail posent également problème. De nombreux internes ne reçoivent pas de repas adaptés pendant leurs gardes. « Cette situation nuit à leur travail et reflète un manque de considération. Certains doivent même payer de leur poche pour soigner des patients sans ressources, afin que ces derniers ne soient pas laissés sans soins », a-t-il ajouté.
Détermination
Ces difficultés ont un impact direct sur la qualité des soins. Elles entraînent des pratiques difficiles et stressantes, tant pour le personnel que pour les patients, selon la même source. L’U.I.M insiste : « Nos demandes sont simples et réalisables. Il ne s’agit pas de miracles, mais de mesures concrètes et nécessaires ». Par ailleurs, les jeunes médecins réclament une meilleure valorisation de leur travail. Ils souhaitent que les enseignants en médecine et l’ensemble du personnel hospitalier soient reconnus. Cette reconnaissance permettrait d’améliorer les conditions de travail et la sécurité dans les hôpitaux publics. Enfin, l’UIM réaffirme sa détermination. « Le mouvement se poursuivra tant que des réponses claires ne sont pas apportées », a conclu le représentant. Les jeunes praticiens appellent le Gouvernement à honorer ses engagements. Si cela se concrétise, les soins aux patients et la dignité du personnel médical pourront enfin être garantis à Madagascar.
Carinah Mamilalaina








