Publié dans Société

Atteint d’un cancer du sang - Une somme de 50.300 euros pour sauver le petit Mathieu

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

Randriamiafara Mathieu Itokiana, un petit garçon de 4 ans, se bat depuis plusieurs mois contre un cancer du sang diagnostiqué à un stade avancé. « Tout a débuté au mois de juin dernier. Une tuméfaction au niveau du cou de Mathieu nous a alertés. Nous avons consulté un médecin. Un premier traitement avait permis d’atténuer momentanément les douleurs. Mais une semaine plus tard, l’état de l’enfant s’est brusquement aggravé avec des douleurs abdominales intenses et incessantes. Il a subi une opération d'invagination intestinale. Un ganglion avait été retiré dans son abdomen », raconte Razanadrakoto Nirintsoa, sa mère.

L’évolution de la maladie s’est montrée particulièrement agressive. A peine quatre jours après l’intervention chirurgicale, les douleurs ont repris. « Les analyses effectuées ont confirmé la présence d’une tumeur. Mais en attendant les résultats finaux, d’autres symptômes alarmants sont apparus comme les démangeaisons à un œil, engendrant la perte de la vision. Puis, il y a un gonflement du testicule droit », poursuit-elle.

Les résultats ont révélé un cancer du sang dénommé le lymphome de Burkitt. Les parents ont été orientés vers une chimiothérapie, mais l’imagerie médicale étant indisponible à Fianarantsoa. « Nous avons dû monter à Antananarivo. Les examens complémentaires ont confirmé les craintes : la maladie s’est déjà propagée dans tout son corps. Mathieu souffre d’un cancer au stade 4 », selon toujours sa mère.

Actuellement, Mathieu poursuit une chimiothérapie au centre de cancérologie, situé à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), Ampefiloha. « On a tout essayé, entre médicaments, opération chirurgicale au niveau de l’abdomen et chimiothérapies intensives depuis les hôpitaux de Fianarantsoa jusqu’à Antananarivo. Mais malheureusement, son état de santé s’est aggravé et nous voyons son corps s’affaiblir de jour en jour, sans pouvoir rien faire », se plaint sa mère.

Soins à l’étranger avec un coût très élevé

A cause de la gravité de la situation, les professeurs spécialistes ont recommandé une évacuation sanitaire d’urgence au MIOT Hospitals Chennai, en Inde, pour un suivi médical spécialisé en chimiothérapie et des soins appropriés. Cependant, le coût du traitement est exorbitant. Les frais liés aux soins, aux besoins quotidiens pour son évacuation sanitaire, les déplacements et les séjours sont estimés à 50.300 euros soit l’équivalent de 256.127.600 ariary. « Depuis le début de cette maladie, nous avons tout vendu, nous avons cessé de travailler pour rester auprès de lui. Nous avons épuisé toutes nos ressources », témoignent les parents, épuisés mais déterminés à sauver leur fils.

Face à cette énorme difficulté, les parents de Mathieu font appel aux dons afin de réunir au plus vite cette somme. « A l’approche de la fête de Noël, nous faisons appel à votre générosité, même un petit don 5 € ou 10 € nous aidera à maintenir l’espoir pour sauver notre petit Mathieu », conclut sa mère. Ainsi, deux numéros « mobile money » sont disponibles pour envoyer les dons. Le numéro Mvola 034 06 845 28 au nom d’Andoniaina Randriamiafara et celui d’Orange Money 037 65 828 34 au nom de Nirintsoa Yolande Razanadrakoto sont déjà opérationnels. Et malheureusement, des arnaques circulent déjà sur la page Facebook, concernant le cas de Mathieu.

Anatra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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