Publié dans Société

Insécurité à Toamasina - Deux passagers étrangers d'un paquebot agressés

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

 

Nul n'est épargné des agressions de bandits à Toamasina, touristes notamment. Et même des gens du secteur du transport de cette ville portuaire de l'Est sont maintenant impliqués dans le vol et les agressions. C'est ce qui s'est produit hier ou deux hauts passagers visiblement distingués du paquebot Luminara Valetta se sont fait agresser et dévaliser au moment où ils ont voulu effectuer une tour de ville, en prenant, chacun, un cyclopousse.

 

 

Profitant du fait que leurs collègues se sont rendus au Bazar be via le port, les victimes, elles, s'étaient détaché du petit groupe, et ont préféré prendre des cyclo-pousses pour visiter la ville, vers le milieu de la matinée, hier.

 

Il a été convenu que les conducteurs seront payés à 10 $ chacun.

 

Et c'était au moment d'une petite halte que les chauffeurs en cause de cyclo-pousses, ont montré leurs vrais visages, ceux des malfaiteurs quoique leurs clients leur ont offert à boire. En effet, les mis en cause ont simplement dévalisé, volant de l'argent liquide aux victimes. En revanche, les suspects n'ont pas pris leurs téléphones, ni leurs documents.

 

Mais ce que les deux larrons, actuellement en cavale, semblent ne pas penser une seconde que leurs victimes les ont filmés, et ce, durant cette pause-café.

 

Les Forces de l'ordre, elles, en ont vraiment après les organisateurs de cette péripétie des passagers du paquebot. «Je ne comprends vraiment pas le tour operateur. Un circuit pré établi a été réservé aux touristes étrangers venant découvrir Toamasina. C'est parce que ces circuits sont sécurisés, et que le Tour n'en fait que s'y conformer. Pourquoi donc a-t-on laissé ces touristes étrangers se permettre de s'écarter, voire s'isoler du reste du groupe ?», enrage une source policière. En attendant, les victimes ont porté plainte pour vol et agression. Actuellement, les deux chauffeurs en cause sont activement recherchés, indique-t-on du côté de la Police.

 

Franck R. / Kamy

 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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