Dans des quartiers comme Analakely, Behoririka, Andravoahangy ou encore Isotry, les commerçants ambulants ont pris possession des trottoirs, voire d’une partie de la chaussée. Les piétons et automobilistes se disputent, au risque de provoquer des accidents. « Les vêtements, les jouets, les produits alimentaires et articles de fête sont étalés tout au long des trottoirs. Les voies ne cessent de se rétrécir. Les commerçants et les piétons ne cessent de déplacer les barres métalliques de sécurité, et ce malgré la présence des policiers municipaux sur place », se plaint un automobiliste.
Cette situation affecte le quotidien des habitants. « Se déplacer dans la ville devient un véritable parcours du combattant », confie un usager de la route, évoquant des heures perdues dans les embouteillages. Les Forces de l’ordre et les autorités municipales, bien que visibles dans chaque coin de la rue, peinent à gérer la circulation.
Quant aux taxis-be, ils contribuent également à l’engorgement de la ville, notamment avec des arrêts prolongés et fréquents, le non-respect des arrêts bus et du code de la route. A n’importe quelle heure, surtout dans l’après-midi, il devient presque impossible de traverser le centre-ville sans passer de longues minutes, voire des heures, dans les embouteillages.
A l’approche des fêtes, nombreux sont les habitants qui appellent à une meilleure organisation de la ville, avec la création d’espaces adaptés pour les commerçants ambulants, une régulation plus stricte des autobus et une gestion plus efficace de la circulation. Sans mesures concrètes et durables, la gabegie risque de s’aggraver, transformant cette veille des fêtes en un véritable calvaire pour les usagers de la route.
Anatra R.








