Publié dans Société

Atrocités à Mahajanga - Le corps démembré et mutilé d’un albinos retrouvé dans les mangroves

Publié le lundi, 22 décembre 2025

Un drame tragique qui soulève des interrogations. Le week-end dernier, la localité de Manapatanana, dans le quartier d’Ambondona à Mahajanga, a été le théâtre d’une scène d’une horreur inimaginable. Des automobilistes, en passant près des mangroves, ont été confrontés à la vision cauchemardesque de chiens errants traînant le bras déchiqueté d’une victime, ouvrant la voie à une enquête policière urgente.

 

Les investigations menées par la police ont rapidement porté leurs fruits. La victime, un homme de 42 ans atteint d’albinisme, a été identifiée. Selon des sources d’information, cet individu était chef de famille et travaillait dans une usine de fabrication d’éponge située à Ankaraobato, Amborovy. Il a été vu pour la dernière fois jeudi soir, au moment de sa sortie de bureau, plongeant cette affaire dans un mystère épais, car les circonstances de sa disparition demeurent floues. Les autorités s’interrogent : s’agit-il d’une agression ordinaire ou d’un crime rituel ?

 

Suite à la découverte du bras de la victime, les autorités, médias locaux et membres de la communauté ont intensifié leurs efforts de recherche autour de la zone. Leur quête les a conduits jusqu’à une partie des mangroves, où des restes humains ont été retrouvés. Malheureusement, la tête et d’autres membres du corps étaient manquantes.

Des objets personnels de la victime, tels qu’un sac à dos, une lampe torche, des vêtements et un téléphone à moitié submergé, ont été découverts à proximité, tandis que le sol était souillé de sang, face à la cruauté du drame.

Les enquêteurs redoublent d’efforts pour éclaircir cette tragédie, laissant le soin à la police d’apporter des précisions sur cette affaire troublante.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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