Publié dans Société

Lutte contre le trafic des stupéfiants - Plus de 200Kg de drogues saisis en 2018

Publié le lundi, 21 janvier 2019

Les sensibilisations et actions portent leurs fruits. Les acteurs dans la lutte contre le trafic des stupéfiants à Madagascar, dont la Douane, enregistrent des résultats palpables en 2018 si l’on tient compte des chiffres avancés. En fait, plus de 200Kg de stupéfiants, tous genres confondus, ont été saisis l’année dernière. La plus grosse prise jamais réalisé dans la zone Océan Indien et Afrique subsaharienne étant celle des 147 Kg de drogues sur la route de Manjakandriana, lors d’un déplacement entre Toamasina et Antananarivo. Les 3 mauriciens et 6 malgaches interceptés seraient des passeurs puisque la marchandise était destinée pour les îles voisines, à en croire les échanges d’informations entre les douanes malagasy avec celles mauriciennes et réunionnaises. Quelques jours après, 2 autres grosses prises se sont tenus le 17 juin 2018 à l’aéroport d’Ivato. Une ressortissante bolivienne transportant dans son corps des capsules de cocaïne d’une quantité de 790g a été arrêtée à l’occasion. Une semaine après mais toujours à l’aéroport d’Ivato, 730g de cocaïne ont également été découverts dans le corps d’une jeune brésilienne. Parmi les prises figurent, par ailleurs, celle de l’héroïne de 10,395Kg transporté par un béninois le 19 octobre lors du traitement d’un vol de Kenya Airways. Un autre béninois a été appréhendé dans la zone sous-douane avec 11Kg d’héroïne, selon les informations diffusées dans la dernière édition de « les échos des Finances et du Budget ».


 Les trafics continuent tout comme les activités de saisis. La plus récente étant celle de vendredi dernier à l’aéroport de l’île Maurice, où une femme Malagasy a été interceptée avec 2 paquets de 256.28 grammes d’héroïne d’une valeur de 3 millions de Rs. Les trafiquants font partie d’un réseau international, quoi que les grands dealers restent difficiles à démasquer. Des négociations et coopérations avec d’autres pays, dont nos îles sœurs, sont en cours y arriver, selon la Commission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue ou  CICLD. Pour sa part, l’administration douanière malagasy a renforcé sa politique de lutte et la brigade des stupéfiants. A cela s’ajoute la mise en place de contrôle en amont, sans oublier le renforcement des compétences des agents en matière d’analyse de risque et de « profiling ». La création de nouveaux centres et postes de surveillance, en vue de consolider le rôle sécuritaire de la Douane, a notamment contribué au renforcement du dispositif de lutte contre les trafics illicites et en particulier contre celui de drogue. En tout cas, les contrôles s’enchaînent.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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