Publié dans Société

Maltraitance d’enfant - Un couple derrière les barreaux d’Antanimora

Publié le mercredi, 06 février 2019

Des éléments de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) ont interpellé un couple domicilié à Namontana, vers les premières heures de la matinée de lundi. Motif : de la maltraitance et sévices corporels sur sa fillette de 8 ans. Après une enquête par la Police, suivie d’un déferrement au Parquet, les époux furent jetés en prison, précisément à la maison centrale d’Antanimora, hier. Tout a commencé la nuit du dimanche lorsque des voisins du couple ont entendu la fillette appeler au secours à cause des coups  qu’elle a reçus de ses parents. Cependant, l’enfant a brusquement cessé de se plaindre et de pleurer lorsque les gens étaient accourus pour voir ce qui s’était passé. De plus, les riverains n’ont pu pas pénétrer chez les suspects, le portail étant verrouillé. Leur conscience a poussé ces riverains à informer le chef de « Fokontany ».

Ce dernier leur a conseillé d’alerter la PMPM dès le lendemain. La Police s’était ainsi rendue sur les lieux pour procéder à l’arrestation du couple parental. L’enquête qui s’en était suivie a permis de savoir que son père a l’habitude de brutaliser la petite fille chaque fois qu’il rentre du travail. Les riverains ont soutenu que la pauvre petite est de surcroît mal nourrie et que ses parents l’ont simplement délaissée.  D’autres cas similaires d’enfants battus existent dans la Capitale. D’ailleurs, les habitants sont sensibilisés par la PMPM à dénoncer tous les adultes qui maltraitent ces pauvres petits sans défense.

Franck Roland

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff