Publié dans Société

Mahajanga - Trois bijoutiers attaqués en une semaine

Publié le dimanche, 10 février 2019

La vie contre quelques grammes d’or ? C’est ce qu’on voit désormais se produire dans la ville de Mahajanga à cause de l’insécurité. Pas plus tard que vers 1h du matin hier, le foyer appartenant à une famille de joaillers du quartier de Manjarisoa, secteur 3 a été visé. L’assaut, perpétré par 8 bandits armés dont quelques-uns ont pu être photographiés, a été particulièrement sanglant. La mère de famille a reçu au moins trois coups assenés avec un objet tranchant sur le corps tandis que ses enfants furent battus sans ménagement. A tout cela s’ajoute l’angoisse chez les victimes d’être constamment menacées de tirs d’armes à feu. Ces agressions s’étaient accompagnées du vol de 500g d’or ainsi qu’une somme de 40 millions d’ariary.

 

Parallèlement, une autre famille de bijoutiers fut également la cible de ces bandits, cette fois dans le quartier de Morafeno. Les faits se sont produits vers 3h du matin, toujours le dimanche 10 février 2019. Pour le moment, aucun autre complément d’information n’a été fourni à propos des assaillants, ni sur la valeur dérobée. L’on ignore aussi s’il y avait des victimes humaines ou non dans cet assaut. On peut parler donc d’une semaine noire avec au moins quatre assauts aussi sanglants que spectaculaires à Mahajanga. L’attaque ayant frappé la bijouterie Krish et qui a coûté la vie à un Indopakistanais de Mahajanga Be, retient encore les esprits.  Enfin, l’on n’est pas prêt d’oublier non plus l’agression dont un opérateur économique était victime dans le quartier d’Ambalavola.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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