Publié dans Société

Assaut de bandits à Mahitsy - Le chef de famille succombe à ses blessures

Publié le lundi, 11 février 2019

L’assaut de bandits, samedi dernier, dans la localité de Mahitsy connaît un rebondissement. Le chef de famille et non moins le père du jeune chanteur Michaël Pazzapa a succombé à ses blessures vers le milieu de la journée, hier. Sa mort est survenue après les ultimes tentatives des médecins d’un hôpital de la ville pour le sauver. La blessure,occasionnée par balle, observée sur son ventre était donc fatale à la victime. Par ailleurs, l’homme d’église, également agressé par tir d’arme à feu à son passage à bord d’une moto sur la grande voie longeant le magasin, a dû être transféré en ville alors qu’il était admis initialement dans un centre de soins  base de la localité d’Anosiala Ambohidratrimo. Rappelons que les 7 assaillants  ayant perpétré l’acte et équipés d’armes à feu, dont des puissants et longs fusils, ont surpris le père de famille, de son vivant grossiste dans la filière de la boulangerie et boisson, sur son lieu de travail.

L’attaque s’est
produite avec une soudaineté et brutalité déconcertantes car elle a eu lieu en présence de plusieurs témoins.Ces derniers étaient pétrifiés d’horreur et impuissants face à la situation de crainte d’être visés à leur tour par les bandits qui n’ont pas cessé de faire crépiter leurs armes. “Des riverains, occupant les zones situées en hauteur dans un rayon de quelques centaines de mètres du commerce attaqué, ont pu tout voir. Ils ont alors tenté de joindre la brigade de gendarmerie locale  pour espérer obtenir du secours, mais la qualité du réseau était telle que leurs tentatives étaient vaines”, convient un témoin. Précisons aussi que quelques jours avant cela, un gang a déjà frappé dans le secteur d’Antongobato, situé non loin du commerce en gros attaqué dans la soirée du samedi 9 février 2019. Pour le moment, la Gendarmerie poursuit encore les recherches et l’enquête sur cette triste affaire tout en gardant toutefois tout empressement pour se prononcer dessus, en raison du foisonnement des critiques qui fusent de toutes parts.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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