Publié dans Société

Ambohidroa Ambohimanarina - Hold-up dans une épicerie, le contenu du coffre volé

Publié le mercredi, 20 février 2019

Des coups de feu ont à la fois secoué et terrorisé les riverains lundi après-midi à Ambohidroa Ambohimanarina. Un gang composé de 5 individus armés,  a pris pour cible une échoppe du coin. Les malfrats se sont par la suite sauvés avec le coffre fort appartenant à la famille. L’objet ne fut retrouvé qu’hier matin dans  l’autre localité voisine d’Antsahavahiny. Lorsque les policiers l’ont retrouvé, le coffre était déjà éventré et évidemment vide de son contenu.  Bien que la police ne se soit prononcée, l’on soupçonne qu’il y avait une somme numéraire, des documents sinon des objets de valeur à l’intérieur. A part cela, ils ont également emporté  la recette de la journée, soit 600 000 ar au total.


Le braquage s’est déroulé assez rapidement et les malfaiteurs ont frappé  si soudainement que la surprise a été totale chez les victimes.  De toute façon, personne ne les a vus venir. Si une partie des assaillants a pénétré dans le magasin pour aussitôt  soumettre les employés sous la menace  de leurs armes, et afin de faire main basse sur les liquidités, une autre a fait un guet à l’extérieur.
Une fois que les agresseurs ont eu le butin en main, ils ont quitté le secteur non sans qu’ils n’aient agressé les enfants présents sur les lieux, du commerçant en leur assenant des coups de crosse de fusils. Mais leur état n’est pas en danger.  De leur côté,  les agresseurs  ont fait aboyer leurs armes, non point en tirant sur les victimes mais tout juste histoire de couvrir leur fuite. Les détonations ont été entendues dans un rayon de plusieurs mètres tout autour. Les Forces de l’ordre ont été informées et sont intervenus plusieurs minutes après les faits. Tard jusque dans la soirée mardi, la police était encore sur place pour ratisser le secteur. Pour l’heure, aucun élément  à propos du déroulement de l’enquête n’a été encore fourni. Une fois encore, les habitants dudit quartier tirent la sonnette d’alarme sur la trop grande répétition  des actes de banditisme avec parfois des conséquences dramatiques dans le secteur. Ils demandent donc à ce que les Forces de l’ordre mobilisent au moins des patrouilles mobiles sur les lieux, et ce, à défaut de poste fixe de police ou de gendarmerie.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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