Publié dans Société

Fasan’ny Karàna - Le conducteur d’un taxi-be fou perd le contrôle, 2 morts et 8 blessés

Publié le dimanche, 24 février 2019

L’accident survenu vendredi dernier au Fasan’ny Karàna, était le plus meurtrier parmi ceux qui s’étaient produits le même jour par des taxis-be dans la Capitale. Un minibus Sprinter fou de la ligne 194 a foncé sur un groupe de personnes se tenant devant un kiosque à journaux, tuant ainsi deux dont un homme, de son vivant un chauffeur, et une jeune femme de 19 ans. “L’information révélée par certaines sources comme quoi le taxi-be avait été lâché par ses freins, est fausse. En réalité, le conducteur en cause s’est livré à une course avec un autre minibus. A un moment donné, il a tenté d’éviter la collision avec un poids lourd qui a roulé en contresens, ce dernier étant obligé de rouler momentanément au  centre de la chaussée, son chauffeur ayant le souci d’éviter, de son côté, une crevasse occupant le côté de la voie”, confie notre interlocuteur. Le cas de  cette  jeune piétonne ayant perdu sa vie dans l’accident,  ou plutôt de son enfant, âgé à peine d’un an, est désespéré.  Ce dernier l’a accompagné mais a survécu au terrible choc. “Toute la nuit, nous n’avons fermé l’oeil  et su quoi faire car l’enfant n’a pas cessé de pleurer et réclamer sa mère”, narre une source.  Originaire d’Antsirabe, la victime a travaillé comme femme de ménage au sein d’une famille domiciliée dans le secteur du Fasan’ny Karàna. Ce vendredi- là, elle allait chercher le journal  à ce kiosque du coin lorsque le taxi-be fou a foncé tout droit dans sa direction. Là, il n’y a aucun moyen pour la victime d’esquisser le moindre mouvement pour tenter au moins d’esquiver le véhicule fou tant ce dernier était encore en pleine vitesse pour la percuter.  Le chauffeur du taxi-be en cause a réussi à se soustraire  in extremis du  risque d’une vindicte populaire sitôt après le drame.
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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