Publié dans Société

Ambatomaro - Attaque avortée, deux bandits éliminés

Publié le lundi, 25 février 2019

Encore deux suspects à dessein louche, éliminés ! C’était hier après-midi dans un quartier de l’Est de la Capitale ! Si au cours des deux semaines dernières, les bandits semblent dominer le terrain dans la Capitale, actuellement, la situation tend à s’inverser. La Police ou la Gendarmerie multiplient coups de filet ou autres éliminations de suspects dangereux. C’était le cas vers 13h30 à Ambatomaro, hier. Un gang était sur le point de perpétrer un assaut lorsque des informateurs ont donné l’alerte. De plus, des équipes de police, des éléments du commissariat du 2e Arrondissement joints par ceux d’au moins deux unités spécialisées de la Police, se sont rapidement dépêchés sur les lieux pour surprendre le gang. Effectivement, ses membres, loin de réaliser ce qui allait les attendre, rôdaient encore dans les parages lorsque la Police déboule en trombe dans le secteur. Deux auraient dégainé leurs armes de poing en vue de s’opposer aux membres des Forces. Sommés de se rendre, ils ont continué à fuir tout en armant leurs fusils.


Loin de se plier aux ordres impératifs de s’immobiliser, les fugitifs ont fini donc par cueillir des balles sur leurs corps. Mais leurs acolytes, dont le nombre n’a pas été communiqué, ont réussi à prendre la poudre d’escampette. « L’une des victimes n’est pas vraiment étrangère aux enquêteurs car elle est recherchée depuis assez longtemps par la Police pour plusieurs autres méfaits », devait reconnaître une source policière. Aussitôt après cette double élimination, les cadavres ont été transportés par un véhicule de la Police vers la morgue du centre de la Capitale. Pour le moment encore, il est difficile de déterminer la cible de ces bandits. De toute façon, même la Police n’a pas voulu divulguer si ces bandits ont cherché à s’en prendre à la carrière proprement dite, ou bien contre une ou des habitations de ce quartier, disons excentrique de la ville. Notons que nombreuses parmi ces habitations appartiennent au corps enseignant de l’université, sinon des logements pour étudiants.
Après les évènements qui ont secoué Itaosy ou encore Ankadikely-Ilafy où les Forces de sécurité ont éliminé d’autres bandits, voilà donc que ceux survenus hier à Ambatomaro, témoignent de leur acharnement afin de restaurer l’ordre et la sécurité pour les habitants de la Capitale et surtout de ses banlieues. En attendant donc une version officielle sur cette affaire, gageons qu’il n’y a rien à s’étonner de cette situation. L’ordre venait du chef du Gouvernement pour que les trois ministres composant nos Forces armées planchent sur une nouvelle stratégie de lutte contre le banditisme urbain à Antananarivo.
Franck Roland

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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