Actuellement, autant la montée des eaux dès chaque début de pluie est devenue beaucoup plus rapide et beaucoup plus importante, autant la baisse est devenue très lente au point de prendre près d’une journée alors qu’elle ne durait que quelques heures auparavant. Il en est ainsi par exemple dans le quartier d’Ampefiloha-cité où quelques minutes d’averses seulement suffisent pour noyer les véhicules jusqu’aux phares, des eaux qui ne se retireront complètement que le lendemain, et encore. Du jamais vu ! La seule explication à cet état de chose est que, après que la SOGEA SATOM soit passée par là, des obstructions se sont créées quelque part en aval.
L’autre grief, et pas des moindres, émis à l’encontre de cette entreprise est qu’elle ne se soucie guère des dégâts collatéraux provoqués par ses interventions. Rupture de conduite d’alimentation en eau de la JIRAMA, déversement n’importe où (chaussées ou allées piétons) des eaux qu’elle pompe des tréfonds, non remise en leur état initiale des infrastructures détériorées pour la nécessité de ses travaux, etc. Autant de récriminations publiées sur les réseaux sociaux par les riverains excédés par la désinvolture dont la SOGEA SATOM fait preuve face à leurs doléances.
Les travaux, tels qu’ils sont menés actuellement par cette entreprise sont-ils vraiment ce qui est prévu dans le cahier des charges ? La remise en état des rues, trottoirs et autres biens publics mis à mal lors de ses interventions fait-elle partie du contrat ? (Dans la négative, celui-ci est bancal). Quid des dégâts causés aux tiers notamment lorsqu’il apparaît qu’ils sont dus à la légèreté dont l’adjudicataire a fait preuve dans l’accomplissement des travaux ? Autant de questions que les contribuables se posent et auxquelles les concernés (titulaire du marché, maîtres d’œuvre et d’ouvrage) devraient apporter des réponses pertinentes.
Car le moins qu’on puisse dire, c’est que jusqu’ici, la SOGEA SATOM crée beaucoup plus de problèmes que de solutions.
La Rédaction