Puisque la voie qui mène jusque chez lui est trop étroite pour permettre à la voiture d’y passer, notre collègue a dû continuer à pied. C’était dans ces circonstances que le véhicule de la Gendarmerie en intervention a pointé son nez. Par réflexe, notre élément s’était mis à l’abri. Mais comme il a compris que ce sont des gendarmes, il est venu à leur encontre et se présentait à eux. Malgré tout, ils l’ont embarqué vers leur poste pour l’enquêter”, déclare le commandant de l’USI.
Pour tenter de faire la part des choses, il a pourtant reconnu que si la Police était à la place des gendarmes, elle agira de même. Cependant, au numéro de cette unité spéciale fustige certaines informations, qui ont affirmé à la Une qu’un membre de la Police fut arrêté pour sa participation supposée dans l’attaque de la villa d’un particulier à Volotara. A notre interlocuteur de soutenir encore que son employé doit surtout bénéficier de la présomption d’innocence dans cette affaire. Pour lui, il y a de l’incohérence dans l’accusation par le fait que l’attaque est survenue vers 23h, l’arrestation de l’élément de l’USI l’était à 2h30 du matin suivant ! Autre preuve de cette incohérence, cette unité spécialisée de la Police n’utilise pas le fusil de marque israélienne Uzi comme celui qui fut abandonné par un assaillant sur le lieu de l’attaque au cours de sa fuite ! L’enquête sur cette affaire suit son cours !
Franck Roland