Publié dans Société

Meurtre à Ambohimanga - Le petit ami de la victime à Tsiafahy

Publié le vendredi, 12 avril 2019

Le petit ami et non moins principal suspect du meurtre survenu le mercredi 3 avril de la jeune Nathalie Julia Randrianjanahary, Nathy (21ans) pour les intimes, à Ambohimanga Rova, était déféré au Parquet d'Anosy, hier. A l'issue de son audition vers 18h, le prévenu a rejoint le chemin de la maison de force de Tsiafahy pour une détention provisoire préludant à sa prochaine comparution devant la Justice. Rappelons que la victime était tuée par strangulation avec le collier qu'elle portait le jour de sa mort.

Les gendarmes ont pu remonter la piste du présumé assassin après avoir réquisitionné les derniers numéros d'appel et de messagerie téléphonique  de la victime. C'était de cette façon que les gendarmes ont d'ailleurs relevé un Sms très explicite venant du petit ami de la défunte qui l'invite à une sortie du côté d'Ambohimanga, le 3 avril dernier, jour de la disparition de Nathy.

Avec ces précieux renseignements sur le suspect, les gendarmes de la Brigade d'Ambohimanga Rova, ont donc procédé à son arrestation dans son lieu de travail à Ambohidratrimo, mardi dernier. Aussitôt après, il fut auditionné. Parmi l'un de ses arguments pour se défendre de l'accusation à propos de la strangulation de la victime dont on le soupçonne, il a argué s'être allé un peu fort dans son petit jeu, sinon sa plaisanterie en mimant, selon lui,  d'étrangler sa jeune partenaire.

Rappelons que la famille de la jeune fille n'a jamais failli apprendre la terrible nouvelle de son assassinat que sur Facebook. C'était d'ailleurs de cette façon que son père a pu finalement  sortir du silence. Avec les siens, il s'était rendu sur l'endroit de la découverte macabre pour constater de visu et récupérer la dépouille de la malheureuse. C'était le vendredi 5 avril dernier. Depuis, les Forces de l'ordre n'ont pas chômé pour élucider l'affaire.  

Franck Roland

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff