Publié dans Société

Double évasion de prisonniers - Des recherches plutôt compliquées

Publié le mercredi, 22 mai 2019

Deux prisonniers, Alain Zaheraly Rostand, alias Karana et Eric Mario dit Rambô, se sont échappés, vendredi dernier, de la prison de Vohitany, dans la Commune d’Ejeda à Toliara. Depuis, les autorités ont perdu toutes leurs traces et ignorent où les fugitifs peuvent-ils bien se trouver en ce moment, ce qui a rendu les recherches plutôt compliquées pour bien de raisons. Les fugitifs sont issus de familles riches. Ce qui laisse supposer qu’ils ont des moyens pour fuir et ne pas rester dans la Région.

 

L’on craint donc qu’ils aient déjà réussi à quitter déjà le pays sitôt qu’ils ont pu s’échapper de cette prison du Sud grâce à ces moyens financiers supposés. Une thèse qu’un responsable de la Gendarmerie locale a fait écho. « Les recherches continuent toujours. Mais on ignore si les fuyards aient déjà réussi à quitter ou non la Région. Aucun indice n’a été d’ailleurs trouvé, du moins pour le moment», a-t-il encore précisé. « Tout comme les autres composants des Forces de l’ordre, la Gendarmerie a également reçu l’ordre de lancer un avis de recherche », a avancé hier un haut responsable au sein de la compagnie de gendarmerie d’Ejeda, lors d’une conversation téléphonique.

Devant cette situation plus qu’alarmante, mesure fut alors prise de sortir un avis de recherche, une décision prise au niveau des responsables au sein de la Justice, de la Police et de la Gendarmerie, surtout dans tout le Sud. Cependant, l’affaire semble ne pas avoir fait largement écho dans le reste du pays, a confirmé hier une source policière de la Capitale. Par ailleurs, la Justice et encore moins les responsables de l’administration pénitentiaire de Vohitany à Ejeda semblent moins empressés à se prononcer officiellement sur cette affaire, ou au moins donner une version plausible concernant les circonstances de cette double évasion.

Ils se sont simplement contenté d’assurer que des avis de recherche ont été lancés à l’endroit des deux fugitifs. Précisons que ces prisonniers ont été reconnus coupables en 2017 pour le meurtre d’une jeune étudiante. Ce qui leur a valu une peine d’emprisonnement à perpétuité. Dans un premier moment succédant à leur condamnation, ces deux meurtriers ont été incarcérés à la maison de force de Tsiafahy. Or, trois mois après, on les a transférés à la prison de Vohitany.

F.R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff