L’on craint donc qu’ils aient déjà réussi à quitter déjà le pays sitôt qu’ils ont pu s’échapper de cette prison du Sud grâce à ces moyens financiers supposés. Une thèse qu’un responsable de la Gendarmerie locale a fait écho. « Les recherches continuent toujours. Mais on ignore si les fuyards aient déjà réussi à quitter ou non la Région. Aucun indice n’a été d’ailleurs trouvé, du moins pour le moment», a-t-il encore précisé. « Tout comme les autres composants des Forces de l’ordre, la Gendarmerie a également reçu l’ordre de lancer un avis de recherche », a avancé hier un haut responsable au sein de la compagnie de gendarmerie d’Ejeda, lors d’une conversation téléphonique.
Devant cette situation plus qu’alarmante, mesure fut alors prise de sortir un avis de recherche, une décision prise au niveau des responsables au sein de la Justice, de la Police et de la Gendarmerie, surtout dans tout le Sud. Cependant, l’affaire semble ne pas avoir fait largement écho dans le reste du pays, a confirmé hier une source policière de la Capitale. Par ailleurs, la Justice et encore moins les responsables de l’administration pénitentiaire de Vohitany à Ejeda semblent moins empressés à se prononcer officiellement sur cette affaire, ou au moins donner une version plausible concernant les circonstances de cette double évasion.
Ils se sont simplement contenté d’assurer que des avis de recherche ont été lancés à l’endroit des deux fugitifs. Précisons que ces prisonniers ont été reconnus coupables en 2017 pour le meurtre d’une jeune étudiante. Ce qui leur a valu une peine d’emprisonnement à perpétuité. Dans un premier moment succédant à leur condamnation, ces deux meurtriers ont été incarcérés à la maison de force de Tsiafahy. Or, trois mois après, on les a transférés à la prison de Vohitany.
F.R.