Publié dans Société

Journée mondiale sans tabac - La lutte contre le tabagisme continue pour Madagascar

Publié le mardi, 28 mai 2019

Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.
Lutte sans fin
Environ 1,1 milliard de personnes fument dans le monde, soit plus de 1/7 de la population de la planète. Pendant que le taux du tabagisme baisse dans les pays développés, la consommation de tabac continue de grimper d'environ 3,4 % par an dans les pays en développement. A l'étranger comme à Madagascar, pour lutter contre ce fléau, plusieurs mesures ont été mises en place, entre autres le triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme les patchs, le pictogramme « femme enceinte » sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les aires de jeux pour enfants, l'interdiction des arômes et additifs particulièrement attractifs pour les jeunes ou encore la création d'un fonds de prévention du tabagisme. A Madagascar, les gens essaient de suivre à la lettre les consignes et règlements en ce qui concerne les zones fumeurs ou non. Karaoké, salle de jeux, restaurant, jardins et autres endroits publics sont interdits pour les fumeurs. Apparemment, les efforts fournis sont palpables malgré le fait que certaines personnes font exprès de ne pas respecter les règlements. Cependant, la loi qui consiste à payer en cas d'infraction à ces règles n'est pas encore acceptée et reste invalide dans la Grande île.
Augmentation du prix
Quoi qu'il en soit, augmenter le prix de la cigarette fait partie des moyens les plus pertinents pour réduire le nombre de fumeurs. Puisqu'à Madagascar, il existe plusieurs types de cigarettes à différents prix, la solution serait de hausser le prix pour chaque marque. « Il est prouvé que cette mesure réduit non seulement le nombre de fumeurs, mais aussi le nombre de cigarettes consommées par les fumeurs restants. Les adolescents, en raison de leur budget réduit, sont particulièrement sensibles au prix des cigarettes. Généralement, une augmentation de prix de 10 % conduit à une réduction du tabagisme de 4 % chez les adultes et de 6 % chez les mineurs. Chaque augmentation importante devrait être accompagnée d'une campagne d'information et de mesures de lutte contre la contrebande », explique un docteur. Il faut noter qu'une cigarette allumée dégage environ 4 000 composés parmi lesquels on peut distinguer l'oxyde de carbone, la nicotine et le goudron. Il est prouvé que c'est la nicotine qui est la première responsable de la pression sanguine, de l'élévation du rythme cardiaque et de la consommation d'oxygène. La consommation de cigarettes, surtout sans filtre, favorise le taux de mortalité par cancer du poumon, du larynx, de l'œsophage, de la vessie, du rein, du pancréas, sans compter le fait que l'appétit disparaît… petit à petit.
Comme presque dans toute l'Afrique, la Grande île fait partie des pays africains qui enregistrent un taux de mortalité élevé, lié au tabagisme. Si les statistiques indiquent que la prévalence est de 19,3 % il y a quelques années, près de 7,2 millions des décès enregistrés dans le monde chaque année sont dus au tabac. Face à ces chiffres de plus en plus alarmants, la lutte anti-tabac figure sur la liste des priorités de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et rejoignant les stratégies qui visent à réduire les conséquences des maladies graves et mortelles liées à ce fléau. Cela apparaît d'ailleurs dans le Programme de développement durable qui a pour objectif de diminuer jusqu'à plus de 30 % le taux de décès causés par le tabagisme d'ici 2030. La journée mondiale sans tabac sera célébrée après-demain. Il s'agira de la 31ème et l'on peut dire que les efforts entrepris pour lutter contre le tabagisme continuent à Madagascar comme dans le monde entier. En tout cas, ce sera l'occasion notamment pour le ministère de la Santé, en partenariat avec OMS, d'informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.


Lutte sans fin
Environ 1,1 milliard de personnes fument dans le monde, soit plus de 1/7 de la population de la planète. Pendant que le taux du tabagisme baisse dans les pays développés, la consommation de tabac continue de grimper d'environ 3,4 % par an dans les pays en développement. A l'étranger comme à Madagascar, pour lutter contre ce fléau, plusieurs mesures ont été mises en place, entre autres le triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme les patchs, le pictogramme « femme enceinte » sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les aires de jeux pour enfants, l'interdiction des arômes et additifs particulièrement attractifs pour les jeunes ou encore la création d'un fonds de prévention du tabagisme. A Madagascar, les gens essaient de suivre à la lettre les consignes et règlements en ce qui concerne les zones fumeurs ou non. Karaoké, salle de jeux, restaurant, jardins et autres endroits publics sont interdits pour les fumeurs. Apparemment, les efforts fournis sont palpables malgré le fait que certaines personnes font exprès de ne pas respecter les règlements. Cependant, la loi qui consiste à payer en cas d'infraction à ces règles n'est pas encore acceptée et reste invalide dans la Grande île.
Augmentation du prix
Quoi qu'il en soit, augmenter le prix de la cigarette fait partie des moyens les plus pertinents pour réduire le nombre de fumeurs. Puisqu'à Madagascar, il existe plusieurs types de cigarettes à différents prix, la solution serait de hausser le prix pour chaque marque. « Il est prouvé que cette mesure réduit non seulement le nombre de fumeurs, mais aussi le nombre de cigarettes consommées par les fumeurs restants. Les adolescents, en raison de leur budget réduit, sont particulièrement sensibles au prix des cigarettes. Généralement, une augmentation de prix de 10 % conduit à une réduction du tabagisme de 4 % chez les adultes et de 6 % chez les mineurs. Chaque augmentation importante devrait être accompagnée d'une campagne d'information et de mesures de lutte contre la contrebande », explique un docteur. Il faut noter qu'une cigarette allumée dégage environ 4 000 composés parmi lesquels on peut distinguer l'oxyde de carbone, la nicotine et le goudron. Il est prouvé que c'est la nicotine qui est la première responsable de la pression sanguine, de l'élévation du rythme cardiaque et de la consommation d'oxygène. La consommation de cigarettes, surtout sans filtre, favorise le taux de mortalité par cancer du poumon, du larynx, de l'œsophage, de la vessie, du rein, du pancréas, sans compter le fait que l'appétit disparaît… petit à petit.
T.A.

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Editorial

  • Céline s’en est allée !*
    Céline Ratsiraka, épouse Céline Marthe Velonjara, de son vrai nom et Céline pour les intimes, Première dame de la Deuxième République est partie pour un voyage définitif, rejoindre son défunt époux Didier Ignace Ratsiraka, ancien Président de la République Démocratique de Madagasikara (RDM), 1975 – 1991 et 1997 – 2002, décédé en 2021. Troisième d’une fratrie de cinq enfants de feu Pascal Velonjara, parlementaire de l’époque coloniale, parmi les fondateurs du Parti des Déshérités de Madagascar (Padesm) et de feue Berthe Kolohasina, Céline Velonjara épousa Didier Ratsiraka dans la chapelle de la cathédrale catholique de Diégo-Suarez par le père répondant au nom de Gaétan Armand Razafindratandra, futur et très influent cardinal de Madagasikara. A l’issue de cette union, le couple Ratsiraka a eu quatre enfants dont trois filles Olga, Sophie, Annick et un garçon Xavier. En tandem avec sa grande sœur Hortense, épouse de Raveloson Mahasampo, directeur général de la…

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