Publié dans Société

Agression meurtrière par « Za’ Gasy » - Direction Tsiafahy pour les présumés coupables

Publié le vendredi, 31 mai 2019

Détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. C’est la décision prise par le parquet à l’endroit de trois membres de l’association politique Za’Gasy à l’issue de leur déferrement devant le parquet, à Anosy hier.  Parmi les trois personnes présentées et accusées d’homicide volontaire et trouble à l’ordre public, le président de l’association, non moins candidat aux dernières élections législatives dans le 2e Arrondissement de la capitale. Bien que le résultat ne soit pas encore officiel, il y a de forte chance qu’il ne fera pas partie de la prochaine législature en terminant provisoirement à la 7e place sur 12 candidats.

Personne ne sait si c’est à cause de cette déconvenue prévisible, dès la soirée même de l’élection, que des membres de l’association auraient agressé un groupe de personnes de la candidate Lanto Rakotomanga. L’agression s’est soldée par la mort d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, hospitalisé depuis lundi à l’HJRA et décédé dans la nuit de jeudi. C’est à celui-ci qu’est revenue la tâche de collecter les procès-verbaux de la candidate Lanto Rakotomanga dans les bureaux de vote du quartier de la Haute Ville.

C’est durant cette tournée de collecte que la victime a été prise à partie par trois autres personnes qui sont des éléments de Za’Gasy qui les accusaient de fraudes électorales. Le président de l’association a d’ailleurs fait le tour de certains médias quelques heures après la fermeture des bureaux de vote en affirmant que ses éléments ont appréhendé des fraudeurs. Et ce jeune homme décédé était cité comme faisant partie du groupe qui possédait des fausses cartes d’identité ou d’électeurs… D’après toujours le président de Za’Gasy, le jeune homme a pu se soustraire de la garde de ses éléments et c’est dans sa fuite qu’il a chuté causant ses blessures…

Pure invention de sa part, étant donné qu’une chute ne pourra jamais expliquer  l’état de la victime lors de son admission à l’hôpital. A moins qu’elle ait chuté du Palais de Manjakamiadana jusqu’au gymnase couvert de Mahamasina…

La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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