Publié dans Société

Décalage de la date de l’Aïd el-Fitr - Grogne de certains acteurs économiques

Publié le vendredi, 31 mai 2019

La fête de l’Aïd el-Fit repoussée pour le 5 juin, à la demande d’Abdoul Hady de la Fikambanan’ny silamo malagasy(FSM) au lieu du 4 juin, continue de susciter la grogne. Hier, lors de la prière de vendredi à la mosquée d’Antananarivo (Palestine) aux 67 Ha sud,  le Hatuib dans son discours a essayé de calmer les esprits des fidèles musulmans sur le sujet. Mais à la sortie de la prière, les discussions ont repris de plus belle sur celui-ci et Abdoul Hady est pointé du doigt.

 

« Abdoul Hady tient tellement à ce que l’on sache que c’est lui le président de la FSM qu’il est prêt à faire n’importe quoi. Or, tout le monde sait que c’est Hassim Mohamed qui  en est le vrai président national et qu’il a abusé de son titre de conseiller spécial de l’ex- PM Olivier Mahafaly,  à l’époque, pour parvenir à ses fins. Mais c’est loin d’être terminé », a expliqué un fidèle musulman qui semble bien informé du dossier de la FSM.  Pour revenir au décalage de la date de l’Aïd el-Fitr, du côté des acteurs économiques, ce changement inattendu interrompe leurs projets en cours et modifie leur calendrier d’activité hebdomadaire préalablement défini. Une entreprise spécialisée en informatique exprime son mécontentement face à la situation. « La présentation d’un grand projet résultant d’un dur labeur de 4 mois est prévue se faire ce mercredi. Et notre emploi du temps s’y rapportant est très serré voire réglé à la minute près. De plus, ce même jour, notre société va signer un contrat important avec des collaborateurs qui partent en mission à l’étranger dans les heures qui suivent », avoue son coordinateur de projet. Quant aux grossistes vendant des articles confectionnés à Andravoahangy, tous les mercredis,  ce changement foire complètement leur activité. Et côté écoles primaires et secondaires, les parents d’élèves ont été déjà avisés par le biais du carnet de correspondance depuis une semaine. Et ils n’ont certainement  pas pris de dispositifs face à un tel changement. Et tout cela, à cause de l’immaturité dont fait preuve Abdoul Hady depuis qu’il sème le désordre au sein de la FSM. Il est grand temps que  le ministère de l’Intérieur  tranche sur cette affaire de double récépissé à l’origine de tout ce remous au sein de la communauté musulmane.

K.R et A.Lepêcheur

Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff