Publié dans Société

Attaque visant un Indopakistanais et Mada Trade - Le présumé commanditaire et son acolyte écroués

Publié le vendredi, 07 juin 2019

Le 19 février dernier, la résidence appartenant à une famille d’Indopakistanais fut visée par une attaque perpétrée par un gang armé à Androhibe. Bien que trois membres de celui-ci croupissent déjà en prison depuis, cela n’empêche pas la Brigade criminelle de poursuivre encore son enquête sur cette affaire. Mardi dernier, les limiers de ce service de police ont interpellé deux nouveaux autres suspects et pas des moindres. L’un d’eux est un des  commanditaires supposés de l’assaut de  février dernier. Selon la Brigade criminelle, c’est lui qui avait emmené ses complices et leur a montré la voie vers la maison des victimes.

 

Durant l’audition du concerné, ses enquêteurs ont appris de sa bouche qu’il avait également participé au braquage qui s’est soldé par la disparition des salaires des employés de l’entreprise Mada Trade sise à Talatamaty en mars 2019. Le braquage est survenu au moment où les convoyeurs étaient en chemin pour transporter  les fonds à Ambohimarina.

L’homme serait aussi, selon certaines sources, complice dans plusieurs autres cas d’attaques à main armée survenues dans le courant de cette année dont celle ayant visé la station Galana Anony, le bureau du ministère de l’Education nationale à Anosy ou surtout aussi du fourgon blindé de Brinks le 13 avril dernier sur la route du By-pass. Mais ce n’est pas fini encore. L’audition du cerveau présumé de ces assauts, a révélé la complicité d’un deuxième larron. Ce dernier, à entendre les dires du premier, serait son pourvoyeur en  munitions. A son tour, le marchand fut ainsi arrêté. Pour sa part, celui-ci explique que ces cartouches qu’il a revendues à son compère le commanditaire, auraient été importées de Manjakandriana.

Après leur déferrement au cours de la journée d’hier, le marchand d’armes avait été placé en détention provisoire à la Maison de force à Tsiafahy. Quant à l’accusé principal il l’est à Antanimora.

Franck Roland

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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