Publié dans Société

Réhabilitation de route à Antanimena - Une grande partie de la Capitale paralysée

Publié le mercredi, 12 juin 2019

La déviation de routes suite aux travaux de réhabilitation des chaussées paralyse actuellement la circulation dans la ville d’Antananarivo. Depuis mardi dernier, la voie située entre les ronds-points d’Ankazomanga et Antanimena est fermée à toute circulation pour cause de travaux. Les usagers qui empruntent ces axes ont rencontré de grandes difficultés à se déplacer. Et depuis hier, c’est toute la population tananarivienne qui en paie le prix fort.

 

Tous les automobilistes partant d’Andraharo en direction d’Analakely empruntent le même trajet menant à Ankorondrano. Or, depuis l’ouverture de l’autoroute Tsarasaotra - Ivato, cet axe est déjà envahi par les véhicules, ce qui aggrave la situation. Quant aux « taxi-be » qui viennent de 67 Ha, ils prennent par contre le parcours passant par le terminus des lignes D desservant Ivato et Ambohidratrimo à Vasakosy avant d’atteindre leurs destinations respectives. L’embouteillage monstre s’est ainsi généralisé et touche plusieurs quartiers.  L’on peut citer l’axe Alarobia vers Antanimena, la route de Marais Masay vers Ankorondrano et ses alentours. « Cela fait 40 minutes que je suis coincé ici à Pullman  Alarobia.  Je n’ai pas bougé d’un seul mètre, et je ne sais pas combien de temps cela va durer. De toute façon, je  peux rien faire à part écouter de la musique et de penser comment je vais rattraper ce retard considérable », affirme un automobiliste.

 « J’ai parcouru à pied le trajet Ankerana - Andranobevava pour échapper au bouchon à Analamahitsy. Une fois arrivée à Andranobevava, j’ai décidé de prendre le bus menant à Ankorondrano en pensant que la circulation sur l’axe Marais Masay serait fluide. A mon plus grand  étonnement, la voiture n’a même pas avancé  de 30 mètres avant que les conducteurs n’éteignent le moteur. En tout, seuls 100 mètres de mon parcours habituel n’ont pas été effectués à pied pour aujourd’hui (ndlr : hier) », raconte Oliva Hanitriniala Andriamanamahefa,  résidant à Ankerana et travaillant à Alarobia. D’après les témoignages d’autres usagers de la route, cette immobilisation des voitures sur l’axe Marais Masay se répercute jusqu’à Sabotsy-Namehana.

Outre cette réhabilitation, l’état de délabrement de route à Alarobia, du côté du centre de visite technique, empire la situation. Devant ce problème de trafic, les usagers se demandent sur la responsabilité des agents de la circulation. Le dispositif de jalonnement est appliqué. Les policiers de la circulation qui sont déjà en collaboration avec ceux des Arrondissements sont actuellement distancés de 50 à 100 mètres pour la sécurisation et la fluidité du trafic. Ailleurs, la situation est pareille, entre autres à Anosy, Anosizato, Ambanidia, Ankadimbahoaka,...

K.R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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