Publié dans Société

Charretiers hors-la-loi - Grogne des usagers de la route

Publié le mercredi, 12 juin 2019

La règlementation de la circulation des charrettes et pousse-pousse dans la ville d’Antananarivo est opérationnelle depuis le début de ce mois. Après la publication de cette note de service et afin de sensibiliser les conducteurs de ces moyens de transport, les policiers municipaux et communaux ont organisé une rencontre avec les propriétaires de ces moyens de transport, la semaine dernière. D’ailleurs, le manque de communication et de sensibilisation entre les parties concernées reste une grande lacune dans l’application de la loi dans la Capitale.

 

Face à cette situation, les conducteurs des charrettes et pousse-pousse ont manifesté leur colère et ont observé une grève, hier, aux 67 ha. A priori, ils refusent l’application de cette nouvelle mesure qui ne leur convient pas. « Nous ne pouvons pas faire une destination de plusieurs kilomètres en quelques heures seulement. Ce nouveau règlement ne nous permet pas d’exercer en toute tranquillité », avance Manga, parmi les grévistes.

De leur côté, les autres usagers de la route, notamment les automobilistes sont les principales victimes du non-respect du Code de la route perpétré par ces derniers. Avec les objets encombrants qu’ils transportent, à savoir des barils et éponges, des tonnes de PPN, les automobilistes manquent de visibilité et sont obligés de rouler très lentement, gênant ainsi la circulation. « Nous ne pouvons rien faire sauf attendre que la voie soit libre puisqu’ils ne veulent pas céder le passage. En plus, la route est vraiment étroite qu’on ne peut pas doubler la ligne ou dépasser les charrettes. Cela peut causer des accidents », se plaint Randrianarisoa Eugène, conducteur de taxi-be reliant Ankazomanga et Anosibe.

Auparavant, les charrettes et pousse-pousse ne pouvaient pas circuler dans la Capitale à partir de 6h du matin jusqu’à 6h du soir. Afin que l’opérationnalisation de cette loi soit effective, une mesure stricte et ferme s’impose comme la confiscation des marchandises qu’ils transportent.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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