Publié dans Société

Assassinat  d'un Indopakistanais - Les auteurs placés sous MD à Tsiafahy

Publié le mercredi, 03 juillet 2019

Après leur audition par le juge d'instruction, les six auteurs de l'assassinat d'un Pakistanais ont été tous placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, hier.  Le drame s'est produit vers la fin du mois de janvier dernier où deux membres d'une fratrie de commerçants indopakistanais ont essuyé les tirs des assaillants alors qu'ils étaient dans leur voiture, près de la zone Forello à Tanjombato. Celui qui était au volant a succombé sur place, sous l'impact d'une balle, tandis que le passager, son frère, fut grièvement blessé. Depuis, les limiers de la section 3 de la Brigade criminelle (BC3) ont poursuivi l'enquête.

La première arrestation d'un suspect pour complicité avec le gang remonte en avril dernier. Ce dernier fut donc aussi le premier à être provisoirement incarcéré dans l'affaire. Mais l'enquête ne s'est pas arrêtée là. Récemment, précisément le 30 juin 2019, la Police a épinglé un autre individu à son domicile, dans un  quartier de la Capitale. Celui-ci n'est autre qu'un employé au service des Pakistanais. « On peut dire que l'employé en question était l'informateur du gang. C'est lui qui a informé ses acolytes du fait que ses employeurs ont transporté un fonds, une habitude chez ces derniers chaque fois qu'ils rentrent chez eux », déclare sans ambages le patron de la brigade criminelle, le commissaire Seraly Hercule. Notons que le salarié en cause a démissionné un mois après les faits.  

L'interpellation du salarié des Indopakistanais a donné le signal de départ à celles du  reste de la bande, au total cinq bandits. Les arrestations se sont déroulées deux jours successifs.  Et là, coup de poker : l'un d'eux est un militaire en service et un autre encore  venait d'être radié de l'Armée.  Enfin, il y a un civil, ce dernier étant un récidiviste impliqué dans d'autres affaires d'attaque à main armée.   « De toute façon, les quatre membres du gang récemment arrêtés,  ont fait l'aveu de leur crime ». Manque de pot, les Forces de l'ordre n'ont pas pu mettre encore la main sur le pistolet automatique avec lequel le tueur a éliminé la victime.

Un bref rappel des faits s'impose.  Ces bandits étaient venus en motos, au nombre de deux, avec lesquelles ils ont tenté de barrer la voie à la voiture des Indopakistanais ciblés. Selon le patron de la Brigade criminelle, les assaillants espéraient faire main basse sur le magot qui était dans le coffre du véhicule. Mais le conducteur n'a pas voulu s'arrêter, ni se plier à la menace obligeant ainsi les agresseurs à ouvrir le feu, d'abord sur lui, puis sur  son frère.

A la lumière de cette affaire, le numéro un de la BC lance un appel à la vigilance dans la manière de transporter des fonds. Il a également mis en garde l'opinion sur la complicité avérée de certains individus, qui sont généralement  au service de leurs employeurs. « Généralement, c'est le personnel de maison qui constitue l' informateur en puissance des agresseurs. »

Franck Roland

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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