Publié dans Société

Rage des chiens et des chats - Une dizaine de décès par an enregistrés

Publié le lundi, 15 juillet 2019

Des victimes humaines de la rage canine et féline. 99 % de la rage affectant les êtres humains proviennent des chiens et des chats. A Madagascar, ce sont notamment les chiens qui en constituent les principaux vecteurs. Mais que ce soit un chien ou un chat enragé, la salive, la morsure, la griffure ou le léchage de ces animaux de compagnie entrainent annuellement la mort  d’une dizaine de personnes à Madagascar. Et les statistiques publiées par le ministère de la Santé publique (MSP) le confirment. « On enregistre annuellement 10 à 15 personnes décédées à cause de la rage », précise la Direction de veille sanitaire et de surveillance épidémiologie (DVSSE).

 

Plusieurs méthodes de contrôle et d’éradication sont avancées pour résoudre ce problème ou encore prévenir de cette menace. L’on peut citer l’abattage des animaux potentiellement  vecteurs, en particulier les chiens errants ou en état de semi-abandon. Toutefois, cette solution reste inconcevable à Madagascar. Et cela demeure impossible pour des raisons à la fois épidémiologiques, éthiques, écologiques ainsi qu’économiques.  

Selon Anondraka Michel, directeur général de l’élevage, le contrôle de la rage canine constituera donc une priorité absolue si l’on veut empêcher les décès humains. Le ministère  de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche programme des activités y afférentes. « La vaccination des chiens constitue la méthode économique pour éviter la contamination de la rage chez l’homme », précise-t-il.

Rappelons que les programmes d’éradication élaborée ont conduit à de bons résultats, avance   le ministère de tutelle.  En 2018 par exemple, une convention de collaboration entre ce dernier et « Global Alliance For Ravies Control » (GARC) a été signée. L’accord de coopération s’est concrétisé par une remise de donation composée de 75 000 de vaccins contre la rage.

A titre d’information, la rage est une maladie virale et toujours mortelle si la victime contaminée n’est pas traitée rapidement. Il est aussi important de faire des prélèvements  sanguins chez les humains ou animaux suspects et surtout effectuer des vaccinations en guise de prévention. C’est ainsi que le ministère de l’Elevage, de l’Agriculture et de la Pêche programme une campagne de vaccination gratuite dans les prochains jours.  

K.R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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