Plusieurs méthodes de contrôle et d’éradication sont avancées pour résoudre ce problème ou encore prévenir de cette menace. L’on peut citer l’abattage des animaux potentiellement vecteurs, en particulier les chiens errants ou en état de semi-abandon. Toutefois, cette solution reste inconcevable à Madagascar. Et cela demeure impossible pour des raisons à la fois épidémiologiques, éthiques, écologiques ainsi qu’économiques.
Selon Anondraka Michel, directeur général de l’élevage, le contrôle de la rage canine constituera donc une priorité absolue si l’on veut empêcher les décès humains. Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche programme des activités y afférentes. « La vaccination des chiens constitue la méthode économique pour éviter la contamination de la rage chez l’homme », précise-t-il.
Rappelons que les programmes d’éradication élaborée ont conduit à de bons résultats, avance le ministère de tutelle. En 2018 par exemple, une convention de collaboration entre ce dernier et « Global Alliance For Ravies Control » (GARC) a été signée. L’accord de coopération s’est concrétisé par une remise de donation composée de 75 000 de vaccins contre la rage.
A titre d’information, la rage est une maladie virale et toujours mortelle si la victime contaminée n’est pas traitée rapidement. Il est aussi important de faire des prélèvements sanguins chez les humains ou animaux suspects et surtout effectuer des vaccinations en guise de prévention. C’est ainsi que le ministère de l’Elevage, de l’Agriculture et de la Pêche programme une campagne de vaccination gratuite dans les prochains jours.
K.R.