Publié dans Société

Complicité pour faux et usage de faux - Un sous-brigadier de police placé sous MD

Publié le dimanche, 04 août 2019

Vendredi dernier, un sous-brigadier de police a été placé sous mandat de dépôt pour une affaire de complicité pour faux et usage de faux, mais aussi pour tentative de vol. L’enquête sur cette affaire a révélé que le policier mis en cause ainsi que ses deux présumés complices, des civils, ont tenté de commettre un impair dans une entreprise.Leur objectif a été de se procurer illicitement d’une marchandise d’une valeur de 30 millions d’ariary de ladite entreprise. Pour y parvenir, le trio suspect a compté utiliser un faux bon de livraison. Dans leur manigance, c’étaient les civils, puisqu’ils sont les employés au sein de la société, qui s’étaient chargé de ce bon de livraison. Quant au sous-brigadier, lui, a feint de jouer le rôle de client. Il était venu avec un camion pour prendre livraison de la marchandise. Face aux agissements des plus louches des trois suspects, le propriétaire de l’entreprise a aussitôt informé les Forces de l’ordre. Elles ont arrêté  les trois individus sur-le-champ. Selon une indication de la Police nationale, le sous-brigadier en cause risque gros dans cette affaire.

Car à part l’accusation et les charges qu’on lui incrimine au niveau de la Justice, la Police nationale mène de son côté une enquête interne et appliquera à l’encontre de la brebis galeuse des sanctions corollaires par rapport à l’infraction commise. Ces mesures drastiques s’inscrivent dans les priorités du ministre de la Sécurité publique afin de renforcer le respect de la discipline interne au sein du corps de la Police. Celles-ci traduisent sa volonté de ne pas faire de distinction dans l’application des lois en vigueur.
 Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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