Publié dans Société

Toamasina - Sitôt enlevé, l’Indo-pakistanais libéré…

Publié le vendredi, 09 août 2019

Après un semblant et une courte période d’accalmie, la ville de Toamasina a renoué avec les histoires de kidnapping. Jeudi vers 20h30, un gang composé de quatre individus armés ont enlevé un Indo-pakistanais, l’énième victime du genre. Iltafaly Sefoudine, puisqu’il s’agit de lui, est un commerçant ayant pignon sur rue dans le secteur du « Bazary be » en étant le propriétaire du magasin FIBASSOM.  La victime venait tout juste donc de quitter une mosquée après la prière du soir, et était sur le point de rentrer chez lui, rue Boulevard Joffre, lorsque les ravisseurs l’ont intercepté. D’après une source d’information locale, les bandits l’ont ensuite emmené dans sa propre voiture, une Toyota Prado. Destination : son domicile du Boulevard Joffre. Une fois sur les lieux, les ravisseurs ont entrepris de ligoter l’épouse ainsi que les enfants du négociant. Par la suite, les assaillants ont entamé la deuxième phase de leur forfait. Celle-ci a consisté à mettre la main sur les espèces et les bijoux des locataires. Loin de se contenter de ce butin, les agresseurs, sans autre forme de procès, ont de nouveau emmené de force le chef de famille avec eux. Entre-temps, les Forces de sécurité ont été informées par la famille de la victime du drame et ont procédé de suite au bouclage de la ville de Toamasina. Face à la célérité des Forces de l’ordre, les ravisseurs n’ont plus le choix que de libérer Iltafaly Sefoudine du côté d’Ampasimazava vers 22 heures. 

Mais d’autres sources avancent que les bandits ont pris la fuite une fois que l’endroit où ils ont emmené l’otage a été identifié et encerclé par la Police. Ils auraient ainsi filé sous le nez des policiers et ont pris la direction d’un quartier situé en centre-ville. De même, ils ont abandonné le véhicule sur place.  Le dernier kidnapping en date enregistré à Toamasina, remonte en novembre 2018 où un certain Arman Kamis, patron de la société TRANSFY, a été enlevé et n’a retrouvé la liberté que quelques jours après. Le présumé commanditaire de cet enlèvement, un candidat député à l’époque, a tout de même obtenu une liberté provisoire après avoir passé quelques jours à la prison d’Ambalatavoahangy. Une remise en liberté incompréhensible ayant entrainé la suspension des cinq magistrats du Tribunal de Toamasina. Pour l’enlèvement d’Iltafaly Sefoudine, l’enquête et la recherche des kidnappeurs se poursuivent…
 T.H./F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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