Publié dans Société

Escroqueries, injures, diffamations sur les réseaux sociaux - Le ministère de la Communication prêt à aider les victimes

Publié le vendredi, 16 août 2019

Des comptes piratés, des arnaques lors des ventes en ligne, des photos intimes de plage partagées sur des sites pornographiques sans consentement, des faux diplômes proposés, etc. Désormais, les victimes des réseaux sociaux peuvent compter sur le ministère de la Communication et de la Culture (MCC). Ce département ministériel a récemment créé la Cellule de lutte contre la cybercriminalité (CLCC) pour leur venir en aide. « Cette entité n’a pas été créée pour doubler les activités ni remplacer les divisions de lutte contre la cybercriminalité auprès de la Police et de la Gendarmerie nationale.

Elle ne dispose pas de pouvoirs judiciaire et pénal, mais se focalise plutôt sur une assistance juridique », précise le lieutenant-colonel Herilalatiana Andrianarisaona, directeur général de la CLCC. « Les victimes d’arnaques, escroqueries, injures, diffamations et autres infractions sur les réseaux sociaux semblent, dans la plupart des cas, livrées à elles-mêmes. Cette cellule se veut être leur interlocuteur. Elle assure leur écoute et leurs orientations. Seul le Parquet peut faire la qualification des infractions », ajoute Lalatiana Rakotondrazafy Andriaton-garivo, ministre de tutelle.

Négociation avec Facebook

Une balise mise en place par les autorités. Madagascar envisage de suivre l’initiative de la France, en négociant avec le siège de Facebook aux Etats-Unis. L’objectif étant de prévenir la commission de l’infraction, en supprimant dans l’immédiat les publications injurieuses ou diffamatoires ainsi qu’en traquant les auteurs ou cybercriminels. « Il s’agit d’appliquer la loi sur la cybercriminalité déjà existante depuis 2004 et renouvelée en 2007, et non d’une dictature comme certains l’avancent », souligne le numéro Un du MCC. Les sanctions pour les infractions en ligne varient selon leur gravité. A l’exemple du piratage d’un compte, l’auteur risque 2 à 10 ans d’emprisonnement et une amende allant de 2 à 10 millions d’ariary. Mais avant de passer aux mesures répressives, la CLCC va renforcer l’éducation citoyenne des internautes, notamment les utilisateurs des réseaux sociaux composés majoritairement de jeunes. Les sensibilisations vont s’enchaîner auprès des écoles ou durant les réunions des communautés, entre autres. L’objectif étant de prévenir les infractions et de leur éduquer à mieux utiliser Internet et les réseaux sociaux.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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