Publié dans Société

Education scientifique - Meilleurs résultats avec la médiathèque numérique

Publié le vendredi, 23 août 2019

100 établissements membres. Le programme EDUCMAD, focalisé sur le soutien à l'enseignement scientifique, met à la disposition de ces établissements des ressources éducatives numériques (REN) et des équipements informatiques. 25 000 collégiens et plus de 55700 lycéens en classe de seconde, première et terminale ont accès à la médiathèque numérique dudit programme, priorisant les matières scientifiques à savoir les Mathématiques, la Physique-chimie et les Sciences de la vie et de la terre (SVT).

« En 15 années de mise en œuvre de l'EDUCMAD, le taux de réussite auprès des établissements membres s'est nettement amélioré, soit 22 % de plus au Baccalauréat grâce à la médiathèque numérique. De plus, les élèves en classe de seconde auprès de certains établissements optent directement pour les séries scientifiques en passant en première. C'est le cas pour le SFX Fianarantsoa et le collège Saint-Joseph d'Ambalavao, lesquels n'enregistrent plus de classes de 1ère Littéraire, ces dernières années », résume Carine Roditis, responsable dudit programme. D'un autre côté, davantage de filles optent actuellement pour les séries scientifiques, bien que leur effectif ne soit pas encore égal à celui des garçons. Bref, les activités entreprises semblent porter leurs fruits.

Treize Régions d'intervention

Les ressources éducatives numériques sont en ce moment accessibles sur environ 1 300 ordinateurs. Elles se composent de cours, animations, expériences et travaux pratiques ainsi que des exercices, sujets et corrigés. A cela s'ajoutent les 5 000 documents pédagogiques, sans oublier les 1 500 enseignants formés chaque année depuis le début du projet. EDUCMAD intervient dans 13 Régions, notamment à Analamanga, Vakinankaratra, Itasy, Bongolava, Haute-Matsiatra, Amoron'i Mania, Diana, Alaotra-Mangoro, Boeny, Atsinanana, Sava, Analanjirofo, Vatovavy-Fitovinany. En 2018, 7 établissements ayant accès à l'électricité et 3 autres issus de zones enclavées  ont été intégrés dans le programme.

Parmi les perspectives, EDUCMAD et son partenaire « Jiro Gasy » vont installer des ordinateurs solaires auprès de 4 établissements, à savoir le Lycée de Belo-sur-Tsiribihina, celui de Sainte-Marie, celui de Firavahana et le Centre de formation professionnelle d'Amparafaravola. La formation des enseignants va également se poursuivre, notamment avec le Groupe des éducateurs sans frontières. Jusqu'en 2021, ce dernier va contribuer, deux fois par an, au renforcement de capacité des enseignants sur la pédagogie active et l'orientation sur les TICE (Technologies de l'Information et de la Communication au service de l'Education).

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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