Publié dans Société

Ambatondrazaka - Le degré d’insécurité inquiète les autorités locales

Publié le vendredi, 23 août 2019

Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.

 

Néanmoins, elles ont décidé de réagir pour mieux faire face à cette situation. Mercredi dernier, le préfet de la ville a convoqué une réunion d’urgence à laquelle a participé l’Organisation mixte de conception locale (OMC). Une occasion pour le préfet d’Ambatondrazaka d’annoncer qu’il n’y aura plus aucune tolérance pour les auteurs de forfaits ou autres hors-la loi. Il a également lancé une sérieuse mise en garde à l’encontre des bandits en cavale sur le fait qu’ils encourent des sanctions les plus sévères en cas d’arrestation.

Un appel qui serait adressé indirectement aux migrants d’autres Régions dont les autorités locales soupçonnent d’être à l’origine du mal. Car depuis que des carrières ou autres gisements d’or ou de pierres précieuses de la Région, ont été ouverts à l’exploitation sauvage, cette situation ne pouvait qu’attirer de façon massive ces migrants des Régions. Et quand l’accès à l’or est impossible pour leur survie ou leur petit business, ces personnes seront obligées de se reconvertir dans le banditisme.

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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