Publié dans Société

Ambatondrazaka - Le degré d’insécurité inquiète les autorités locales

Publié le vendredi, 23 août 2019

Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.

 

Néanmoins, elles ont décidé de réagir pour mieux faire face à cette situation. Mercredi dernier, le préfet de la ville a convoqué une réunion d’urgence à laquelle a participé l’Organisation mixte de conception locale (OMC). Une occasion pour le préfet d’Ambatondrazaka d’annoncer qu’il n’y aura plus aucune tolérance pour les auteurs de forfaits ou autres hors-la loi. Il a également lancé une sérieuse mise en garde à l’encontre des bandits en cavale sur le fait qu’ils encourent des sanctions les plus sévères en cas d’arrestation.

Un appel qui serait adressé indirectement aux migrants d’autres Régions dont les autorités locales soupçonnent d’être à l’origine du mal. Car depuis que des carrières ou autres gisements d’or ou de pierres précieuses de la Région, ont été ouverts à l’exploitation sauvage, cette situation ne pouvait qu’attirer de façon massive ces migrants des Régions. Et quand l’accès à l’or est impossible pour leur survie ou leur petit business, ces personnes seront obligées de se reconvertir dans le banditisme.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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