Publié dans Société

Ambatondrazaka - Le degré d’insécurité inquiète les autorités locales

Publié le vendredi, 23 août 2019

Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.

 

Néanmoins, elles ont décidé de réagir pour mieux faire face à cette situation. Mercredi dernier, le préfet de la ville a convoqué une réunion d’urgence à laquelle a participé l’Organisation mixte de conception locale (OMC). Une occasion pour le préfet d’Ambatondrazaka d’annoncer qu’il n’y aura plus aucune tolérance pour les auteurs de forfaits ou autres hors-la loi. Il a également lancé une sérieuse mise en garde à l’encontre des bandits en cavale sur le fait qu’ils encourent des sanctions les plus sévères en cas d’arrestation.

Un appel qui serait adressé indirectement aux migrants d’autres Régions dont les autorités locales soupçonnent d’être à l’origine du mal. Car depuis que des carrières ou autres gisements d’or ou de pierres précieuses de la Région, ont été ouverts à l’exploitation sauvage, cette situation ne pouvait qu’attirer de façon massive ces migrants des Régions. Et quand l’accès à l’or est impossible pour leur survie ou leur petit business, ces personnes seront obligées de se reconvertir dans le banditisme.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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