Retour à la normale. Les usagers de la route, à commencer par les automobilistes en passant par les piétons, ont repris leurs habitudes. Comme à l’accoutumée, les embouteillages se sont installés au niveau des quartiers chauds de la Capitale. Dans la partie d’Ambanidia, Andrefan’ Ambohijanahary, Anosy, Tanjombato, les abonnés des transports en commun ont souffert le martyr pour arriver à destination. « Pour ne pas arriver en retard au boulot, j’ai emprunté le trajet Mahamasina pour rejoindre Manakambahiny . Malheureusement, j’ai été quand même coincée dans un embouteillage monstre», avoue une passagère. Pour un autre usager, il a dépensé au moins trois heures pour parcourir Tsimbazaza, Mahamasina, Andrefan’ Ambohijanahary. Dans d’autres localités, l’attente a été aussi plus longue. « Je suis arrivée à Anosizato vers 11 heures et avec les bouchons, il m’a fallu deux heures pour rejoindre Ankadimbahoaka. Actuellement, il est 14 heures et je me situe toujours à Ambanidia », déclare un habitant d’Ambatoroka. Et ces derniers jours, notamment avant l’arrivée du Pape et juste après son départ, l’axe Anosy- Tanjombato a été inaccessible. Hier vers 16 heures, aucune voiture n’a pu avancer d’un mètre en l’espace d’une heure. Les conducteurs ont dû couper le moteur et rallumer la radio pour passer le temps.
Ailleurs, la circulation demeure la même à savoir aux alentours d’Ampasampito. « Imaginez- vous que je suis arrivée à Avaradoha vers 19 heures moins quart et que je ne suis arrivée chez moi que vers 20 heures », témoigne une mère de famille habitant à Nanisana. Par ailleurs, les marchands de rue ont également repris leurs activités quotidiennes. Du côté de Behoririka, leurs marchandises ont envahi une grande partie de la route principale.
K.R.