Publié dans Société

Propagation de fausses nouvelles - Deux des accusés condamnés à 10 millions d’ariary d’amende

Publié le jeudi, 19 septembre 2019

Après quelques jours de suspense total, la Justice a finalement prononcé sa sentence à la salle no 1 du Tribunal d’Anosy, hier. La directrice de publication d’un quotidien local et l’administrateur d’un compte sur facebook, tous deux accusés de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles à propos du motif du survol du stade de Mahamasina par un hélicoptère de l’Armée,  quelques jours avant l’arrivée du Pape François, doivent s’acquitter chacun d’une amende de 10 millions d’ariary, et d’un franc symbolique à titre de dommage envers l’Armée malagasy.

Selon la Justice, il s’agit de décision correctionnelle correspondant à la loi sur la cybercriminalité. Bien entendu, les reporters l’ont accueilli de façon plutôt mitigée. Du coup, leurs avocats ont réagi vigoureusement. Ils ont annoncé leur décision de faire appel contre le jugement émis par le Tribunal, ne cachant pas qu’il est déplacé. Par ailleurs, la Justice a tranché pour une cessation des poursuites à l’encontre de leur co-accusé, le troisième, qui est employé de la Commune urbaine d’Antananarivo. Par contre, une autre employée de la CUA a été relaxée au bénéfice du doute. A la lumière de cette situation, il est clair que l’affaire ne se terminera pas de sitôt.

Le message du président de l’OJM, Gérard Rakotonirina, à tous les professionnels du métier, était sans équivoque. « Il faut que nous respectons toujours l’éthique et la déontologie car les autres ne nous ménageront jamais. De même, il faut respecter la loi en vigueur mais aussi   se respecter mutuellement. Car le fait pour un journaliste d’être  précautionneux, n’écartera pas le risque de tomber dans le piège », a-t-il épilogué avant de préciser hier « qu’en principe, il appartiendrait aux employeurs de ces condamnés de payer l’amende ».

Franck Roland

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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