Publié dans Société

Kidnapping dans la Capitale - Sôla, un des auteurs, tombe sous les balles des Forces de l’ordre

Publié le mardi, 24 septembre 2019

Encore un bandit de moins ! La traque, visant les auteurs d’enlèvements des  membres de la communauté indienne,  se poursuit dans la Capitale. Pas plus tard que la nuit du lundi, c’était au tour de Sôla, un dangereux ravisseur recherché depuis 10 ans ou presque par les Forces de sécurité, d’être éliminé. La scène de cette neutralisation  définitive du bandit est survenue vers 21h30 sur une portion du By-pass à la hauteur d’Ankadindratombo. Le concerné a roulé en moto. Il savait  que les Forces de l’ordre l’ont pris en filature.  

Au moment où les gendarmes de la section de recherche criminelle ont  finalement voulu l’intercepter, le fugitif a ouvert le feu sur ses poursuivants. Du coup, un bref mais décisif échange de tirs entre les deux camps a eu raison du bandit. Sous les tirs de ses poursuivants, Sôla fut sérieusement blessé. Les gendarmes l’ont évacué d’urgence à l’HJRA Ampefiloha où il a succombé des suites de ses blessures quelques moments à peine après son évacuation.

Sôla avait de lourds antécédents et a eu maille à partir avec les Forces de l’ordre à plusieurs reprises. Mais il a toujours trouvé le moyen de s’échapper avec quelques-uns de ses complices.

Il a commencé sa cavale depuis 2010 après l’enlèvement d’un Indopakistanais. A l’époque, il a opéré  à côté de ses pairs, ceux considérés comme les plus dangereux que connaît le pays en matière d’enlèvement. Ses complices étaient Djaffar,  mais aussi d’autres comme Ndriana, Charles,  Gila, et le reste. Quelques années plus tard, Sôla a récidivé. En 2016, il a participé au côté de Bôlô, son complice au kidnapping d’un autre Indopakistanais, détaillant de pièces détachées de son état et auprès duquel les bandits ont réussi à extorquer 100 millions d’ariary. La même année, il a remis le coup avec un certain Mainty. A l’époque, les Forces de l’ordre ont pu capturer un kalachnikov appartenant aux bandits. L’homme serait également derrière le kidnapping survenu en 2017 à Alarobia.

Un an plus tard, l’enlèvement d’un Indopakistanais qui se trouvait sur une moto à Behoririka, c’était encore lui ! Là, Sôla a opéré avec Georgie et d’autres complices dont un ancien garde du corps  de personnalité. En 2018, le revendeur de parfum, un Indopakistanais fut enlevé. Sôla était encore derrière l’acte. Toujours la même année, mais en juin, c’était au tour d’un importateur de carburant au pays d’être enlevé. Là encore, Sôla et consorts ont obtenu une rançon de 100 millions d’ariary. Enfin, il y avait la terrible fusillade en août à Anosivavaka. Le nom de Sôla était encore cité…

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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