Publié dans Société

Ambatonakanga - Une maison en proie aux flammes, des dégâts

Publié le vendredi, 27 septembre 2019

Des volutes de fumée et des langues de flammes qui ont jailli d’une maison à étages située dans les dédales du quartier, ont créé un moment de panique et ont vivement alerté les riverains à Ambatonakanga. Cela s’est produit vers 10h du matin, hier. En réalité, c’était une aile située dans la partie ouest du bâtiment occupé par deux familles, qui a été ravagée ainsi. Des meubles ont été également endommagés. Le comble, c’est que le sinistre s’est déclaré en l’absence de la locataire, une femme âgée qui y vit seule, qui n’était pas à l’endroit au moment des faits.

« La locataire a quitté son foyer vers 6h du matin et il n’y aucun moyen pour tenter de pénétrer dans son appartement, afin au moins de tenter de circonscrire les flammes », déclare une habitante du quartier. Là, ce fut le branle-bas total pour les membres de l’autre famille qui occupe la majeure partie du bâtiment pour évacuer leurs mobiliers. Apparemment, les meubles ont été évacués in extremis de la maison  et l’on ne déplore aucune victime. Sauf qu’une locataire a souffert d’un léger malaise lié au manque d’oxygène.

Pour le moment, on ignore encore la véritable cause du sinistre et les versions des témoins ont été divergentes. Une dame a avancé qu’un court-circuit serait le responsable, une autre encore a argué que quelqu’un aurait allumé le feu sur un réchaud, etc. De crainte que le feu ne risque de se propager sous l’effet du vent, des employés d’un hôtel qui surplombe la maison en flammes ont participé aux efforts pour éteindre le feu avec des extincteurs. « La neige carbonique de nos extincteurs est épuisée. Nous n’avons pas pu faire mieux ! », déclare l’un des employés.  Heureusement, les pompiers, alertés à temps, étaient arrivés assez rapidement. Au moins, 5 fourgons pompes ont été mobilisés. Ils n’ont réussi à maîtriser la situation qu’après une heure de lutte acharnée. Pour venir à bout du feu, les sapeurs ont dû ouvrir deux fronts simultanés. Une équipe, avec un camion, a opéré depuis une rue surplombant le site de l’incendie. Une seconde, qui est la plus importante, a pris position sur une autre rue située en contrebas, celle qui longe le ministère de la Population à Ambohijatovo. C’est là que les pompiers ont déployé le plus gros de leur arsenal  car les bouches d’incendie s’y trouvaient. Ils y étaient à l’œuvre avec trois fourgons-pompes, lesquels avaient été sollicités de façon maximale.

De son côté, le commissariat de police du 1er arrondissement était également intervenu. Il a dépêché ses éléments avec au moins trois 4x4 pick-up sur les lieux. Les policiers ont dû à la fois assurer la sécurisation et la surveillance de l’endroit du sinistre mais aussi la circulation.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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