Publié dans Société

Vol d’organes supposé sur une accidentée - Une diffamation et une incitation au meurtre, selon l’HJRA

Publié le lundi, 30 septembre 2019

Actuellement, la peur s’empare vraiment du personnel de la morgue de l’HJRA Ampefiloha. Une peur qui découle des propos très « durs » et accusateurs  émanant de certains facebookers de la place pour inciter les autres à s’en prendre « physiquement » à ce même personnel, accusé de vol d’organes présumé, malgré une absence de preuve. « Nous nous taisons depuis longtemps. Maintenant, nous jugeons qu’il serait trop injuste de croiser les bras devant tant de diffamations », apprend-on du côté de l’HJRA. La dernière affaire en date, remonte le week-end dernier à la suite du décès d’une jeune mère de famille dans un accident de moto, vendredi soir.

Le week-end dernier, une information diffusée sur Facebook a avancé que la victime aurait été dépouillée de ses organes à la morgue. Et comme preuve, l’information a parlé de cette trace de grande suture observée sur son abdomen. Or, il s’agissait simplement d’un reliquat de travaux d’autopsie effectués légalement par le médecin légiste. Des connaisseurs qui s’étaient d’ailleurs informés auprès de l’HJRA, ont beau l’expliquer à ces internautes trop imbus de préjugés. Mais rien n’y fit. « Une autopsie sur les victimes d’accident de la circulation s’impose systématiquement, accord ou non  des proches. Selon la loi en vigueur, elle est dictée par un réquisitoire du Tribunal, sinon de la Police ou de la Gendarmerie. Une omission à faire ces autopsies de la part de la morgue pourra donc se retourner judiciairement parlant contre elle. Si les proches ne sont pas d’accord sur le résultat de l’autopsie, ils pourront saisir la  Justice », a encore ajouté cette source.

Plusieurs fois de suite,  certains administrateurs de compte sur les réseaux sociaux et des commentateurs, en totale méprise de la loi en vigueur, et en l’absence de preuve,  accusent l’hôpital de vol d’organes sur certains cadavres, qui reposent à la morgue, selon toujours notre source.

Franck R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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